Les joueurs sur PC et sur consoles portables avaient tendance à pester contre Windows 11, trop sérieux, pas assez joueur. Microsoft semble avoir entendu les soupirs, et prépare un système qui sait enfin lâcher la cravate quand un jeu se lance.

Il faut dire que la relation entre les joueurs et Windows a souvent ressemblé à un vieux couple qui ne se comprend plus vraiment, surtout depuis l’arrivée des consoles portables. Naviguer au doigt sur un écran tactile minuscule relevait parfois du parcours du combattant, laissant un goût amer aux propriétaires de machines nomades. Heureusement, les ingénieurs de Microsoft ont entendu la grogne et annoncent une série de correctifs qui changent la donne en cette fin d’année 2025.
Quand Windows se prend pour une console de salon
L’interface austère pensée pour le clavier et la souris laisse enfin place à un environnement accueillant pour les pouces. Microsoft a compris qu’il n’y a rien de plus frustrant que de devoir plisser les yeux pour fermer une fenêtre récalcitrante sur un écran de sept pouces. La nouvelle interface « grand écran » transforme l’expérience en s’inspirant ouvertement de l’univers Xbox. Les icônes grossissent, la navigation se fluidifie et le bureau classique s’efface poliment dès qu’une manette est détectée.
Cette métamorphose ne se limite pas à un simple ravalement de façade esthétique. Le mode compact de la barre de jeu permet désormais de lancer ses titres favoris sans jamais croiser le regard du menu Démarrer. Les possesseurs de consoles portables type ROG Ally ou Legion Go peuvent enfin respirer : leur machine ne ressemble plus à un ordinateur de bureau miniature maladroitement coincé dans un châssis de console, mais bien à une plateforme de divertissement cohérente et intuitive.
Moins de gras pour plus de fluidité
La générosité de Microsoft ne s’arrête pas aux jolis menus, elle s’attaque aussi au régime minceur du système. Windows 11 avait cette fâcheuse tendance à grignoter la mémoire vive comme des friandises, une habitude désormais corrigée pour laisser respirer les jeux. En réduisant l’appétit des processus d’arrière-plan, le système libère de précieuses ressources pour ce qui compte vraiment : la fluidité de l’image et la réactivité des commandes.

Même les machines équipées de puces Arm, longtemps boudées par les joueurs exigeants, profitent de cette nouvelle bienveillance. L’émulation gagne en maturité et permet de lancer des titres qui refusaient jusqu’alors obstinément de démarrer. Cette optimisation technique prouve que Microsoft ne se contente plus de porter son système sur tous les appareils existants, mais cherche activement à le rendre performant partout.
Windows 11 semble enfin prêt à choyer ses utilisateurs les plus ludiques plutôt que de simplement les tolérer. Cette stratégie de la main tendue arrive à point nommé pour accompagner la prochaine génération de matériels, confirmant que le PC et la console n’ont jamais été aussi proches de fusionner pour le meilleur.
Source : WCCFTECH