Face à un Windows 11 jugé trop lourd et rigide, un concept audacieux propose une cure de jouvence radicale, misant sur la légèreté et une nostalgie assumée. Ce projet, baptisé « Windows 12.2 », redonne le pouvoir aux utilisateurs avec une personnalisation poussée à l'extrême.
Imaginé par le créateur AR 4789, ce projet n'est pas une simple maquette, mais un véritable manifeste. Il prend la forme d'une vidéo de présentation d'un système d'exploitation alternatif qui s'attaque de front aux deux plus grandes frustrations des utilisateurs : les logiciels superflus et le manque de personnalisation visuelle. Cette vision audacieuse propose un retour aux fondamentaux, où performance et choix priment sur les services imposés.
- Un concept “Windows 12.2” critique le bloatware de Windows 11 et propose une version allégée centrée sur la performance utilisateur.
- Design épuré avec barre des tâches flottante, widgets de performance et game booster intégrés pour faciliter la vie des joueurs.
- Suppression de Cortana et services imposés, modes pour gaming et gestion VRAM, insistance sur le contrôle rendu à l’utilisateur.
Un retour aux sources salutaire
Le concept « Windows 12.2 » déclare la guerre au superflu en proposant une expérience expurgée de toute application préinstallée non essentielle. Fini les raccourcis vers des services non sollicités ou les jeux qui occupent de l'espace disque dès la première installation. L'utilisateur se voit offrir une toile vierge, un système d'exploitation qui ne cherche pas à l'enfermer dans un écosystème, mais à lui fournir un outil performant et maîtrisable.

Le clou du spectacle reste son moteur de thèmes, véritable machine à remonter le temps esthétique. D'un simple clic, l'interface peut adopter l'apparence de Windows 7 ou Windows 10, répondant ainsi à la grogne d'une large communauté d'utilisateurs encore attachée à ces environnements. C'est une réponse directe à ceux qui trouvent l'ergonomie de Windows 11 trop clivante, offrant le meilleur des deux mondes : la modernité technique et le confort visuel.

Cette flexibilité se retrouve dans les moindres détails, notamment avec une barre des tâches flottante entièrement paramétrable. Qu'on la préfère compacte, orientée à la verticale, ou fidèle au design de Windows 7, tout est possible nativement, sans avoir à recourir à des logiciels tiers. L'utilisateur redevient maître de son bureau, une philosophie que beaucoup croyaient perdue.
Une vision à contre-courant de l'industrie
Au-delà des apparences, « Windows 12.2 » repense également l'ergonomie pour plus de productivité. Le menu Démarrer abandonne sa section « Recommandé » pour un affichage plus logique des fichiers récents, tandis que les widgets, enfin libérés de leur panneau latéral, peuvent être placés n'importe où sur le bureau. L'Explorateur de fichiers s'enrichit quant à lui d'un système d'étiquettes, une fonctionnalité inspirée de macOS et attendue de longue date par les utilisateurs avancés.
Cette proposition est l'antithèse de la direction prise par Microsoft. Alors que la firme de Redmond mise tout sur l'intelligence artificielle avec Copilot et une expérience « ambiante » connectée au cloud, ce concept privilégie la performance locale et le contrôle utilisateur. C'est une divergence philosophique majeure : d'un côté, un système qui se veut assistant proactif et de l'autre, un outil sobre et entièrement au service de son propriétaire.
Finalement, ce projet est bien plus qu'un simple fantasme de designer. Il agit comme un miroir tendu à Microsoft, reflétant les désirs d'une base d'utilisateurs qui se sent parfois délaissée au profit de stratégies marketing. Il prouve qu'une forte demande existe pour un Windows plus simple, plus rapide et, surtout, plus respectueux des choix de chacun.
Si ce « Windows 12.2 » restera probablement un rêve de passionné, il agit comme un miroir tendu à Microsoft. Alors que l'éditeur semble jouer tapis sur l'IA (et donner quelques miettes aux joueurs avec une expérience revue tout juste annoncée à la Gamescom), la grogne des utilisateurs se fait de plus en plus entendre. Fin de Windows 10, bugs en pagaille, des ambitions IA qui semblent supplanter tout le reste du développement… Microsoft commence à trainer de sacrées casseroles.
Source : XDA-Developers