En situation de monopole, Google est dans le viseur de l'Union Européenne. Afin d'éviter une amende colossale, la firme cherche activement des solutions.

L'union européenne ne voit pas d'un bon œil les pratiques de Google. ©Tigarto / Shutterstock
L'union européenne ne voit pas d'un bon œil les pratiques de Google. ©Tigarto / Shutterstock

Ce n'est pas la première fois que Google est accusé de contrevenir au Digital Markets Act (DMA), ce règlement chargé de mettre fin aux pratiques déloyales des géants du numérique. Déjà pointée du doigt l'année dernière, la firme avait montré patte blanche en modifiant son moteur de recherche. Mais il faut croire que cela n'a pas suffi.

Le bras de fer se poursuit entre Google et l'UE

En mars dernier, la Commission européenne a fait paraître une décision liminaire accusant Google d'avoir, une fois de plus, violé les lois antitrust de l'Union. Le texte expliquait notamment que le géant de la Tech favorisait les services Flights, Hotels et Shopping dans les résultats de son moteur de recherche, et ce, au détriment de la concurrence. Google avait, à l'époque, répliqué en disant que les règles en vigueur faisaient beaucoup de tort aux entreprises européennes.

Afin d'éviter une sanction historique s'élevant à 35 milliards de dollars, soit 10 % de son dernier chiffre d'affaires annuel mondial, Google a, en juillet dernier, proposé un accord à l'UE, en envisageant une modification de l'affichage des résultats de recherche de Google et l'ajout de liens gratuits vers des services tiers. Le mois dernier, le géant de la Tech avait tout de même fait à nouveau part de son mécontentement, à l'instar d'Apple.

Les résultats de recherche Google bientôt modifiés ? ©Koshiro K / Shutterstock
Les résultats de recherche Google bientôt modifiés ? ©Koshiro K / Shutterstock

Le géant de la Tech fait un nouvel effort pour éviter l'amende

Conscient d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête, Google a décidé de redoubler d'effort pour éviter la lourde sanction prévue par l'Union européenne. Comme le rapporte Reuters, la firme a « modifié sa proposition de juillet suite aux commentaires et aux critiques des moteurs de recherche verticaux ».

Google envisage notamment de fournir à chaque service de comparaison tiers son propre encadré affichant des informations dans le même format que les services Google. Le choix des services à afficher sera fait en se basant sur des critères « objectifs et non-discriminatoires » et il n'y aura aucun partage de données entre concurrents. De plus, les fournisseurs apparaîtront au-dessus ou en dessous des encadrés dédiés aux comparateurs, en fonction de leur pertinence.

Cela suffira-t-il à apaiser l'Union européenne ? L'avenir nous le dira.

Source : Engadget