Microsoft accélère le pas et pousse désormais Windows 11 24H2 sur les PC compatibles, après avoir levé une série de blocages techniques au fil de l’année 2025. L’OS arrive déterminé, alors que cette version traîne une réputation d’instabilité depuis ses premières vagues de déploiement.

- Microsoft déploie désormais Windows 11 24H2 sur les PC compatibles, après avoir levé plusieurs blocages techniques.
- La mise à jour est automatique via Windows Update, mais son installation se fait progressivement pour éviter des problèmes.
- Malgré des antécédents instables, Microsoft assure des améliorations, mais conseille de vérifier les pilotes avant l'installation.
Voilà un an que 24H2 frappe, parfois trop fort. Elle a trébuché sur des pilotes, des outils d’anti-triche et des correctifs capricieux. Aujourd’hui, elle revient avec assurance, portée par la fin de support des anciennes versions et la levée des derniers blocages de protection.
La fin de l'attente : Microsoft lève les derniers verrous
La mise à jour de fonctionnalité 24H2 bascule en phase d’installation automatique sur les machines éligibles. Concrètement, Windows Update la télécharge et la programme, sauf report volontaire dans les réglages. Cette accélération s’explique par l’échéance de support des éditions 22H2 et 23H2, qui pousse Microsoft à uniformiser le parc pour garantir sécurité et correctifs.
Après des mois de retenue, les verrous techniques tombent les uns après les autres. Les blocages visant à éviter des incompatibilités logicielles ou matérielles ont été allégés, ouvrant la voie à un déploiement bien plus large. Sur de nombreux PC, la notification ne se contente plus de « proposer » la mise à niveau, elle la planifie. Pour autant, l’installation reste progressive. Elle s’appuie sur un ciblage par vagues, avec surveillance des retours de télémétrie et activations échelonnées des fonctionnalités sensibles. La promesse est claire : aller vite, sans répéter les impasses du printemps.
Un passif qui donne des sueurs froides
24H2 traîne derrière elle une série noire qui a crispé bien des foyers. L’épisode des écrans bleus d’avril a laissé des traces, avec des plantages critiques et des démarrages impossibles sur certaines configurations. Microsoft a dû recourir à des désactivations à distance pour limiter la casse.
Les mises à jour mensuelles n’ont pas toujours arrangé la situation. L’impression au format PDF s’est retrouvée, un temps, hors service, avant d’être rétablie via un correctif facultatif puis un correctif de sécurité. Plus gênant, un correctif présenté comme la solution a, chez certains, aggravé les symptômes avec des gels de l’interface et des installations incomplètes. Côté logiciels tiers, l’anti-triche de plusieurs jeux a longtemps cassé la compatibilité, verrouillant l’accès à 24H2 pour éviter les plantages en plein écran. Ce blocage a fini par sauter au cœur de l’été, élargissant d’un coup le vivier de machines prêtes à basculer.
Face à une 24H2 plus insistante, il reste possible de garder du contrôle. Sur les éditions professionnelles, une stratégie permet de cibler la version souhaitée et de différer la bascule. À domicile, un report temporaire et une vérification des pilotes critiques avant redémarrage réduisent l’aléa. Mieux vaut aussi préparer le terrain. Un espace disque suffisant, une sauvegarde récente et la mise à jour des pilotes audio, réseau et graphiques évitent une partie des déboires connus. En cas d’anomalie, un retour en arrière reste possible dans un délai court, le temps que le correctif arrive.
Source : Neowin