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Le premier opérateur mobile japonais veut prendre en charge une partie du coût de développement des combinés de troisième génération afin de relancer la demande
NTT DoCoMo, premier opérateur nippon de téléphonie mobile, a annoncé jeudi qu'il allait participer au financement des combinés de troisième génération afin de dynamiser la demande, toujours faiblarde, pour son service 3G.
Lancé en octobre 2001, le service 3G ("FOMA") de DoCoMo est basé sur la norme Wideband CDMA et supporte des débits de 64 Kbit/s à 384 Kbit/s.
Fin octobre 2002, l'opérateur comptait quelques 140 000 abonnés FOMA, soit moins d'un dixième de la clientèle 3G d'un de ses concurrents, KDDI, qui avait pourtant lancé son service six mois après celui de la filiale mobile de NTT...
DoCoMo a depuis revu ses prévisions à la baisse. Il souhaite atteindre le chiffre de 320 000 abonnés 3G en mars 2003, alors qu'initialement il avait prévu d'intéresser 1,38 million de clients à cette période !
La couverture encore limitée de son réseau 3G (Tokyo, Osaka, Nagoya), le manque d'autonomie des combinés et leur prix toujours trop élevé, ont freiné la croissance du nombre d'abonnés au service FOMA de DoCoMo.
En prenant en charge près de "la moitié" du coût de développement des combinés, selon les estimations publiées par le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun, l'opérateur cherche à faire baisser les prix de vente au détail des portables 3G et, par extension, à relancer la demande pour son service de nouvelle génération.
DoCoMo, lui-même, estime le coût du développement des combinés de troisième génération à environ 10 milliards de yens par modèle (plus de 80 millions d'euros), jusque-là supportés par les seuls fabricants.
Les premières subventions qui seront versées par DoCoMo vont concerner NEC, Fujitsu et Matsushita Electric Industrial. Ces fabricants devraient sortir en février prochain des modèles disposant d'une plus grande autonomie, soit environ 180 heures contre 125 heures pour le dernier modèle de Toshiba, et 55 heures pour les modèles plus anciens.
DoCoMo veut pouvoir assurer un relais à son populaire et lucratif i-mode, norme propriétaire utilisant un réseau cellulaire numérique de seconde génération (débit maximal 9,6 Kbits/s), qui séduit aujourd'hui plus de 35 millions d'abonnés au Japon.
NTT DoCoMo, premier opérateur nippon de téléphonie mobile, a annoncé jeudi qu'il allait participer au financement des combinés de troisième génération afin de dynamiser la demande, toujours faiblarde, pour son service 3G.
Lancé en octobre 2001, le service 3G ("FOMA") de DoCoMo est basé sur la norme Wideband CDMA et supporte des débits de 64 Kbit/s à 384 Kbit/s.
Fin octobre 2002, l'opérateur comptait quelques 140 000 abonnés FOMA, soit moins d'un dixième de la clientèle 3G d'un de ses concurrents, KDDI, qui avait pourtant lancé son service six mois après celui de la filiale mobile de NTT...
DoCoMo a depuis revu ses prévisions à la baisse. Il souhaite atteindre le chiffre de 320 000 abonnés 3G en mars 2003, alors qu'initialement il avait prévu d'intéresser 1,38 million de clients à cette période !
La couverture encore limitée de son réseau 3G (Tokyo, Osaka, Nagoya), le manque d'autonomie des combinés et leur prix toujours trop élevé, ont freiné la croissance du nombre d'abonnés au service FOMA de DoCoMo.
En prenant en charge près de "la moitié" du coût de développement des combinés, selon les estimations publiées par le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun, l'opérateur cherche à faire baisser les prix de vente au détail des portables 3G et, par extension, à relancer la demande pour son service de nouvelle génération.
DoCoMo, lui-même, estime le coût du développement des combinés de troisième génération à environ 10 milliards de yens par modèle (plus de 80 millions d'euros), jusque-là supportés par les seuls fabricants.
Les premières subventions qui seront versées par DoCoMo vont concerner NEC, Fujitsu et Matsushita Electric Industrial. Ces fabricants devraient sortir en février prochain des modèles disposant d'une plus grande autonomie, soit environ 180 heures contre 125 heures pour le dernier modèle de Toshiba, et 55 heures pour les modèles plus anciens.
DoCoMo veut pouvoir assurer un relais à son populaire et lucratif i-mode, norme propriétaire utilisant un réseau cellulaire numérique de seconde génération (débit maximal 9,6 Kbits/s), qui séduit aujourd'hui plus de 35 millions d'abonnés au Japon.
