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Le CEO de Google, Eric Schmidt, alerte les élus : d'ici 5 ans, les internautes auront accès à des outils de mesure de la performance politique.
A l'heure où Washington envisage l'indépendance de l'ICANN, organisation de supervision du Net, Google alerte les politiques sur la puissance du Réseau.
Dans un entretien publié le 3 octobre 2006 par le Financial Times, Eric Schmidt, CEO de Google Inc., affirme que les politiques n'ont pris conscience ni de la puissance d'Internet et du web, ni de leur impact sur la société dans son ensemble.
Selon Schmidt, d'ici 5 ans, des logiciels permettront aux internautes de "mesurer la performance politique". Des programmes informatiques offriront la possibilité au plus grand nombre de comparer les projets politiques et les réalisations effectives.
A partir du moment où les citoyens pourront librement accéder à ces données, les hommes et les femmes politiques seront dans l'obligation de rendre des comptes.
"Un de mes messages à leur attention, a déclaré Eric Schmidt, est le suivant : Pensez que vos électeurs peuvent se connecter tout le temps et veulent démêler le vrai du faux." Avant d'ajouter, modeste : "Nous ne sommes pas chargés de la vérité, mais nous pourrions donner une probabilité."
En visite en Angleterre, le président de la société américaine spécialisée dans les technologies de recherche et les liens sponsorisés, a rencontré Tony Blair, premier ministre travailliste, ainsi que des membres du parti conservateur.
"De nombreux politiciens ne comprennent pas vraiment Internet, en partie du fait de leur âge. Souvent ce qu'ils apprennent émane de leurs équipes ou de leurs enfants. Ils vont devoir s'adapter", a indiqué Schmidt à la presse britannique.
Le web, a insisté le patron de Google, donne du pouvoir "aux gens ordinaires", leur donne les moyens "de remettre en cause" gouvernements, médias, entreprises.
Avant de conclure : "Internet joue déjà un rôle dans le financement de campagnes mais n'influence pas encore d'élections majeures. C'est pour bientôt." La présidentielle française 2007 ?
A l'heure où Washington envisage l'indépendance de l'ICANN, organisation de supervision du Net, Google alerte les politiques sur la puissance du Réseau.
Dans un entretien publié le 3 octobre 2006 par le Financial Times, Eric Schmidt, CEO de Google Inc., affirme que les politiques n'ont pris conscience ni de la puissance d'Internet et du web, ni de leur impact sur la société dans son ensemble.
Selon Schmidt, d'ici 5 ans, des logiciels permettront aux internautes de "mesurer la performance politique". Des programmes informatiques offriront la possibilité au plus grand nombre de comparer les projets politiques et les réalisations effectives.
A partir du moment où les citoyens pourront librement accéder à ces données, les hommes et les femmes politiques seront dans l'obligation de rendre des comptes.
"Un de mes messages à leur attention, a déclaré Eric Schmidt, est le suivant : Pensez que vos électeurs peuvent se connecter tout le temps et veulent démêler le vrai du faux." Avant d'ajouter, modeste : "Nous ne sommes pas chargés de la vérité, mais nous pourrions donner une probabilité."
En visite en Angleterre, le président de la société américaine spécialisée dans les technologies de recherche et les liens sponsorisés, a rencontré Tony Blair, premier ministre travailliste, ainsi que des membres du parti conservateur.
"De nombreux politiciens ne comprennent pas vraiment Internet, en partie du fait de leur âge. Souvent ce qu'ils apprennent émane de leurs équipes ou de leurs enfants. Ils vont devoir s'adapter", a indiqué Schmidt à la presse britannique.
Le web, a insisté le patron de Google, donne du pouvoir "aux gens ordinaires", leur donne les moyens "de remettre en cause" gouvernements, médias, entreprises.
Avant de conclure : "Internet joue déjà un rôle dans le financement de campagnes mais n'influence pas encore d'élections majeures. C'est pour bientôt." La présidentielle française 2007 ?
