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Accompagnée de dirigeants de News Corp., la femme de Murdoch négocierait en Chine le lancement d'une version locale du réseau social MySpace.
Le réseau social MySpace peut-il séduire la Chine ?
La référence des réseaux sociaux a les moyens de ses ambitions. Murdoch, magnat australien à la tête de News Corp., empire multimédia à dominante conservatrice basé aux Etats-Unis, a racheté MySpace en juillet 2005 pour la somme de 580 M$.
En l'espace de deux années d'activité, la plate-forme qui regroupe des pages personnelles d'une cible de 16-34 ans, a séduit plus de 100 millions d'adeptes.
Grâce à un modèle bien huilé (accès gratuit, fonctionnalités personnalisables et publicité en partenariat avec Google) le site devance ses concurrents, Friendster, Facebook, Revver & co. Résultat, MySpace fait partie des sites les plus visités aux Etats-Unis et se développe progressivement en Europe, France incluse.
Comment faire l'impasse sur un marché à forte croissance comme la Chine ?
D'après le Financial Times du 20 septembre 2006, Wendy Deng, la femme de Rupert Murdoch, accompagnée de dirigeants de News Corp., négocierait en Chine le lancement de la version locale de MySpace.
"Ma femme s'est rendue en Chine parce que le chinois est sa langue maternelle [...] Nous voulons adapter MySpace aux aspirations des Chinois", a indiqué Rupert Murdoch lors d'une conférence Goldman Sachs.
News Corp. semble vouloir travailler en étroite collaboration avec des acteurs locaux, contourner les obstacles politiques et, si possible, éviter la mauvaise publicité liée au blocage des contenus pratiqué par le gouvernement communiste chinois.
Le groupe News Corp. a-t-il réellement l'intention d'adopter une démarche éthique sur un marché où des multinationales comme Google, ! et Microsoft ont accepté de remettre en cause libre accès à l'information et libre expression ?
On peut en douter. L'an dernier, News Corp. a tenté de censurer certains contenus proposés par les utilisateurs étatsuniens de MySpace.com, avant de se raviser.
Le réseau social MySpace peut-il séduire la Chine ?
La référence des réseaux sociaux a les moyens de ses ambitions. Murdoch, magnat australien à la tête de News Corp., empire multimédia à dominante conservatrice basé aux Etats-Unis, a racheté MySpace en juillet 2005 pour la somme de 580 M$.
En l'espace de deux années d'activité, la plate-forme qui regroupe des pages personnelles d'une cible de 16-34 ans, a séduit plus de 100 millions d'adeptes.
Grâce à un modèle bien huilé (accès gratuit, fonctionnalités personnalisables et publicité en partenariat avec Google) le site devance ses concurrents, Friendster, Facebook, Revver & co. Résultat, MySpace fait partie des sites les plus visités aux Etats-Unis et se développe progressivement en Europe, France incluse.
Comment faire l'impasse sur un marché à forte croissance comme la Chine ?
D'après le Financial Times du 20 septembre 2006, Wendy Deng, la femme de Rupert Murdoch, accompagnée de dirigeants de News Corp., négocierait en Chine le lancement de la version locale de MySpace.
"Ma femme s'est rendue en Chine parce que le chinois est sa langue maternelle [...] Nous voulons adapter MySpace aux aspirations des Chinois", a indiqué Rupert Murdoch lors d'une conférence Goldman Sachs.
News Corp. semble vouloir travailler en étroite collaboration avec des acteurs locaux, contourner les obstacles politiques et, si possible, éviter la mauvaise publicité liée au blocage des contenus pratiqué par le gouvernement communiste chinois.
Le groupe News Corp. a-t-il réellement l'intention d'adopter une démarche éthique sur un marché où des multinationales comme Google, ! et Microsoft ont accepté de remettre en cause libre accès à l'information et libre expression ?
On peut en douter. L'an dernier, News Corp. a tenté de censurer certains contenus proposés par les utilisateurs étatsuniens de MySpace.com, avant de se raviser.
