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Craignant que le premier opérateur mobile italien, TIM, ne tombe sous le contrôle d'un groupe étranger, le gouvernement Prodi monte au créneau.
Le projet de réorganisation de Telecom Italia est loin de faire l'unanimité.
L'opérateur historique italien a annoncé lundi vouloir placer ses activités de téléphonie mobile (TIM) et de boucle locale dans des sociétés séparées, et se recentrer sur le haut débit (Alice).
Craignant que le premier opérateur mobile italien (40% de part de marché) ne tombe sous le contrôle d'un groupe étranger, des membres du gouvernement Prodi sont montés au créneau.
Jeudi 14 septembre 2006, le régulateur italien (Agcom) a demandé à Marco Tronchetti Provera, président de Telecom Italia, de lui fournir rapidement "des informations précises sur cette réorganisation".
Les groupes américains News Corp, et General Electric seraient intéressés par la reprise de TIM, évaluée à 35 milliards d'euros.
"Telecom Italia remet en cause ce qu'il avait décidé il y a deux ans, avec la réintégration complète de sa filiale mobile TIM", a rappelé Didier Pouillot, directeur du département des analyses industrielles de l'Idate, dans les colonnes du Monde.
Avant d'ajouter : "Cette décision va à contre-courant des déclarations des opérateurs européens qui font de la convergence fixe/mobile le centre de leur stratégie [...] Aujourd'hui, Telecom Italia semble privilégier la convergence contenus/contenants."
Le projet de réorganisation de Telecom Italia est loin de faire l'unanimité.
L'opérateur historique italien a annoncé lundi vouloir placer ses activités de téléphonie mobile (TIM) et de boucle locale dans des sociétés séparées, et se recentrer sur le haut débit (Alice).
Craignant que le premier opérateur mobile italien (40% de part de marché) ne tombe sous le contrôle d'un groupe étranger, des membres du gouvernement Prodi sont montés au créneau.
Jeudi 14 septembre 2006, le régulateur italien (Agcom) a demandé à Marco Tronchetti Provera, président de Telecom Italia, de lui fournir rapidement "des informations précises sur cette réorganisation".
Les groupes américains News Corp, et General Electric seraient intéressés par la reprise de TIM, évaluée à 35 milliards d'euros.
"Telecom Italia remet en cause ce qu'il avait décidé il y a deux ans, avec la réintégration complète de sa filiale mobile TIM", a rappelé Didier Pouillot, directeur du département des analyses industrielles de l'Idate, dans les colonnes du Monde.
Avant d'ajouter : "Cette décision va à contre-courant des déclarations des opérateurs européens qui font de la convergence fixe/mobile le centre de leur stratégie [...] Aujourd'hui, Telecom Italia semble privilégier la convergence contenus/contenants."