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Dès septembre, les sites Internet chinois seront dans l'obligation d'obtenir une autorisation officielle pour pouvoir diffuser des contenus vidéo.
Pékin aurait adopté de nouvelles règles qui limitent la diffusion de vidéos en ligne.
Dès septembre, les sites Internet chinois seront dans l'obligation d'obtenir une autorisation de l'Administration d'Etat de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision (SARFT) pour pouvoir diffuser des contenus vidéo, rapporte Xinhua.
Dans une brève datée du 15 août 2006, l'agence de presse gouvernementale précise qu'à travers cette initiative la SARFT entend "mieux lutter contre les mauvaises pratiques", en particulier "les courts métrages suscitent la controverse quant à leur moralité et au respect de la propriété intellectuelle."
Reporters sans frontières dénonce "ces nouvelles restrictions" qui viendront compléter les mesures de 2004 visant à réguler la diffusion des programmes de radio et de télévision par Internet.
"Outre les parodies de films classiques ou les créations artistiques, il sera désormais impossible de diffuser, sur son site Internet, des reportages vidéo réalisés de manière indépendante et qui s'écarteraient du point de vue officiel", a ajouté l'organisation internationale de défense de la liberté de la presse.
Le gouvernement chinois poursuit sa politique jusqu'au-boutiste, entre surveillance et emprisonnements de "cyberdissidents". La Chine bénéficie pour ce faire "du soutien" de multinationales occidentales, dont Google, et Microsoft.
Ces dernières préfèrent renier leurs valeurs - libre accès à l'information, liberté d'expression - plutôt que de risquer de limiter leurs perspectives de développement sur un marché à fort potentiel, entre régime communiste et économie de marché.
Pékin aurait adopté de nouvelles règles qui limitent la diffusion de vidéos en ligne.
Dès septembre, les sites Internet chinois seront dans l'obligation d'obtenir une autorisation de l'Administration d'Etat de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision (SARFT) pour pouvoir diffuser des contenus vidéo, rapporte Xinhua.
Dans une brève datée du 15 août 2006, l'agence de presse gouvernementale précise qu'à travers cette initiative la SARFT entend "mieux lutter contre les mauvaises pratiques", en particulier "les courts métrages suscitent la controverse quant à leur moralité et au respect de la propriété intellectuelle."
Reporters sans frontières dénonce "ces nouvelles restrictions" qui viendront compléter les mesures de 2004 visant à réguler la diffusion des programmes de radio et de télévision par Internet.
"Outre les parodies de films classiques ou les créations artistiques, il sera désormais impossible de diffuser, sur son site Internet, des reportages vidéo réalisés de manière indépendante et qui s'écarteraient du point de vue officiel", a ajouté l'organisation internationale de défense de la liberté de la presse.
Le gouvernement chinois poursuit sa politique jusqu'au-boutiste, entre surveillance et emprisonnements de "cyberdissidents". La Chine bénéficie pour ce faire "du soutien" de multinationales occidentales, dont Google, et Microsoft.
Ces dernières préfèrent renier leurs valeurs - libre accès à l'information, liberté d'expression - plutôt que de risquer de limiter leurs perspectives de développement sur un marché à fort potentiel, entre régime communiste et économie de marché.
