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Forcé de fermer son kiosque légal basé sur Mercora, Tiscali déplore qu'il soit "quasiment impossible de travailler avec l'industrie européenne du disque."
Faute d'une entente avec l'industrie européenne du disque en matière de musique en ligne légale, la société Internet Tiscali a fermé son "Jukebox".
Le 5 juin 2006, dans une lettre ouverte destinée à l'industrie de l'enregistrement de musique, le fournisseur d'accès et de services Internet déclare "être forcé de fermer son kiosque" mis en ligne le 26 avril dernier en Italie et au Royaume-Uni.
Le FAI d'origine italienne précise avoir lancé son Jukebox dans le but d'offrir aux internautes la possibilité d'écouter légalement des millions de titres à travers du streaming P2P. La sélection pouvait se faire par genre et par artiste ou via les playlists des utilisateurs du service.
Tiscali Jukebox était basé sur la plate-forme Mercora. Active aux Etats-Unis et au Canada depuis un an, celle-ci a obtenu le feu vert des labels et des majors du disque - Mercora paye un droit sur chaque titre "streamé". A la différence de Kazaa ou d'autres services d'échange peer-to-peer, il est impossible de télécharger la musique écoutée. Mercora n'est pas un service de téléchargement mais plutôt une radio P2P.
En Europe, si l'on en croit Tiscali, ce service est désormais considéré par les majors du disque (EMI, Sony BMG, Universal, Warner) comme "trop interactif" parce qu'il permet aux internautes d'effectuer une recherche "par artiste" en plus du genre.
Tiscali, après avoir signé un accord expérimental d'un an basé sur la gestion des "droits non interactifs" (négocié avec les sociétés de gestion collective des droits d'auteur), a reçu une note des majors. Celles-ci l'ont invité à modifier le mode de recherche de son jukebox ou à négocier un nouvel accord de gestion des "droits interactifs" avec elles directement.
Tiscali a refusé ces alternatives "contraires à l'esprit d'initiative en matière de distribution légale de musique sur Internet", et a fermé son service. Dommage ! Les ventes de musique téléchargée via Tiscali Music Club auraient progressé de 30% depuis son intégration à feu Tiscali Jukebox.
"Les majors n'ont pas conscience du potentiel que représente un service comme Tiscali Jukebox qui, en payant des droits sur chaque titre écouté, respecte pleinement les droits des artistes et de l'industrie", a indiqué Mario Mariani, VP de la division médias et accès de Tiscali.
Avant de conclure: "L'attitude conservatrice de l'industrie rend toute collaboration très difficile. Elle démontre, une fois de plus, son rejet total des services légaux de musique en ligne basés sur des systèmes ouverts, ce qui profite aux services de musique piratée."
Faute d'une entente avec l'industrie européenne du disque en matière de musique en ligne légale, la société Internet Tiscali a fermé son "Jukebox".
Le 5 juin 2006, dans une lettre ouverte destinée à l'industrie de l'enregistrement de musique, le fournisseur d'accès et de services Internet déclare "être forcé de fermer son kiosque" mis en ligne le 26 avril dernier en Italie et au Royaume-Uni.
Le FAI d'origine italienne précise avoir lancé son Jukebox dans le but d'offrir aux internautes la possibilité d'écouter légalement des millions de titres à travers du streaming P2P. La sélection pouvait se faire par genre et par artiste ou via les playlists des utilisateurs du service.
Tiscali Jukebox était basé sur la plate-forme Mercora. Active aux Etats-Unis et au Canada depuis un an, celle-ci a obtenu le feu vert des labels et des majors du disque - Mercora paye un droit sur chaque titre "streamé". A la différence de Kazaa ou d'autres services d'échange peer-to-peer, il est impossible de télécharger la musique écoutée. Mercora n'est pas un service de téléchargement mais plutôt une radio P2P.
En Europe, si l'on en croit Tiscali, ce service est désormais considéré par les majors du disque (EMI, Sony BMG, Universal, Warner) comme "trop interactif" parce qu'il permet aux internautes d'effectuer une recherche "par artiste" en plus du genre.
Tiscali, après avoir signé un accord expérimental d'un an basé sur la gestion des "droits non interactifs" (négocié avec les sociétés de gestion collective des droits d'auteur), a reçu une note des majors. Celles-ci l'ont invité à modifier le mode de recherche de son jukebox ou à négocier un nouvel accord de gestion des "droits interactifs" avec elles directement.
Tiscali a refusé ces alternatives "contraires à l'esprit d'initiative en matière de distribution légale de musique sur Internet", et a fermé son service. Dommage ! Les ventes de musique téléchargée via Tiscali Music Club auraient progressé de 30% depuis son intégration à feu Tiscali Jukebox.
"Les majors n'ont pas conscience du potentiel que représente un service comme Tiscali Jukebox qui, en payant des droits sur chaque titre écouté, respecte pleinement les droits des artistes et de l'industrie", a indiqué Mario Mariani, VP de la division médias et accès de Tiscali.
Avant de conclure: "L'attitude conservatrice de l'industrie rend toute collaboration très difficile. Elle démontre, une fois de plus, son rejet total des services légaux de musique en ligne basés sur des systèmes ouverts, ce qui profite aux services de musique piratée."