0
Le Pdg de , revenant sur les propos d'un de ses collaborateurs, affirme que le premier éditeur mondial de progiciels entend bien "rester indépendant."
SAP, premier éditeur mondial de progiciels de gestion, souffle le chaud et le froid.
Le 18 mai dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de SAP, déclarait dans les colonnes du Financial Times Deutschland ne pas exclure la vente de la société.
A l'occasion de cet entretien, Hasso Plattner dévoilait les noms de trois repreneurs potentiels, tous américains : et Microsoft, deux poids lourds de l'informatique de gestion prêts à accentuer la pression sur Oracle, et la société Internet Google.
Dans un nouvel entretien publié lundi 5 juin 2006 par le quotidien financier, Henning Kagermann, Pdg de SAP, affirme que les propos d'Hasso Plattner "ont été mal interprétés."
La société veut "rester indépendante" et ses clients l'entendent bien ainsi, a insisté Henning Kagermann. A ses yeux, la consolidation du marché a atteint un sommet et les grands groupes technologiques américains n'ont pas l'intention d'acquérir SAP.
"Notre stratégie basée sur la croissance organique a prouvé son efficacité même lorsque d'autres acteurs de l'informatique de gestion ont fusionné", a-t-il ajouté.
Le président de SAP fait ici référence à Oracle. Numéro deux mondial des ERP, l'éditeur américain a racheté PeopleSoft, Retek et Siebel. Ces opérations lui ont permis de gagner des parts dans le secteur du CRM et celui des services "à la demande". SAP a répondu en proposant sa propre solution hébergée accessible en ligne : SAP CRM On-Demand.
Aujourd'hui, SAP veut promouvoir ses nouveaux produits, donner à ses clients la flexibilité nécessaire à l'utilisation combinée de solutions conçues par différents éditeurs et, éventuellement, compléter sa gamme de produits à travers "une ou deux acquisitions d'entreprises de taille moyenne" comme Tomorrow Now.
Dans un entretien publié le 22 mai dernier sur NetEco.com, Philippe NIEUWBOURG, spécialiste de l'informatique de gestion, déclarait : "SAP peut parfaitement poursuivre son chemin seul pendant encore plusieurs années. Si l'on brasse toutes les hypothèses, une fusion avec Oracle, même si elle risque d'être refusée par les autorités, serait finalement la moins risquée."
SAP, premier éditeur mondial de progiciels de gestion, souffle le chaud et le froid.
Le 18 mai dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de SAP, déclarait dans les colonnes du Financial Times Deutschland ne pas exclure la vente de la société.
A l'occasion de cet entretien, Hasso Plattner dévoilait les noms de trois repreneurs potentiels, tous américains : et Microsoft, deux poids lourds de l'informatique de gestion prêts à accentuer la pression sur Oracle, et la société Internet Google.
Dans un nouvel entretien publié lundi 5 juin 2006 par le quotidien financier, Henning Kagermann, Pdg de SAP, affirme que les propos d'Hasso Plattner "ont été mal interprétés."
La société veut "rester indépendante" et ses clients l'entendent bien ainsi, a insisté Henning Kagermann. A ses yeux, la consolidation du marché a atteint un sommet et les grands groupes technologiques américains n'ont pas l'intention d'acquérir SAP.
"Notre stratégie basée sur la croissance organique a prouvé son efficacité même lorsque d'autres acteurs de l'informatique de gestion ont fusionné", a-t-il ajouté.
Le président de SAP fait ici référence à Oracle. Numéro deux mondial des ERP, l'éditeur américain a racheté PeopleSoft, Retek et Siebel. Ces opérations lui ont permis de gagner des parts dans le secteur du CRM et celui des services "à la demande". SAP a répondu en proposant sa propre solution hébergée accessible en ligne : SAP CRM On-Demand.
Aujourd'hui, SAP veut promouvoir ses nouveaux produits, donner à ses clients la flexibilité nécessaire à l'utilisation combinée de solutions conçues par différents éditeurs et, éventuellement, compléter sa gamme de produits à travers "une ou deux acquisitions d'entreprises de taille moyenne" comme Tomorrow Now.
Dans un entretien publié le 22 mai dernier sur NetEco.com, Philippe NIEUWBOURG, spécialiste de l'informatique de gestion, déclarait : "SAP peut parfaitement poursuivre son chemin seul pendant encore plusieurs années. Si l'on brasse toutes les hypothèses, une fusion avec Oracle, même si elle risque d'être refusée par les autorités, serait finalement la moins risquée."
