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La gestion des déchets électroniques est un défi que doivent relever les économies numériques, au risque de péricliter, affirme l'auteur de "Made to Break".
L'historien américain Giles Slade lance un appel en faveur d'une gestion intelligente des déchets électroniques.
Dans son nouveau livre*, Giles Slade retrace l'histoire américaine de "l'obsolescence programmée" des produits, des années 1920, celles de la montée en puissance de GM face à Ford, à la révolution numérique actuelle entre PC portables, mobiles et iPod.
L'auteur de "Made to Break" invite les designers, les entreprises et les consommateurs à repenser le cycle de vie des produits, leur collecte, traitement et recyclage, plutôt que de "fabriquer pour casser ou consommer pour jeter."
Dans un entretien publié mardi sur BusinessWeek Online, l'historien écologiste affirme "qu'en 2005, aux Etats-Unis, les consommateurs se sont débarrassés de 100 millions de mobiles en état de fonctionner. En 2004, de plus de 300 millions de PC."
Or, poursuit Giles Slade, "aujourd'hui, il n'existe pas de méthode organisée à grande échelle pour traiter et recycler le matériel électronique. Les produits toxiques risquent de polluer l'environnement, ici et dans les pays du tiers monde où finit par être stockée une partie du matériel jeté par les pays riches."
Slade affirme que les entreprises peuvent abandonner "l'obsolescence programmée", celle qui a rendu les Etats-Unis prospères, tout en restant profitables.
Comment ? A travers la conception, le développement, la promotion et la commercialisation de produits plus durables et respectueux de l'environnement, des téléphones cellulaires biodégradables, par exemple, "en augmentant les tarifs, pas les fonctionnalités inutiles."
"Nous devons engager une politique de gestion des e-déchets, c'est le prochain grand défi du design industriel", conclut Giles Slade.
L'historien américain Giles Slade lance un appel en faveur d'une gestion intelligente des déchets électroniques.
Dans son nouveau livre*, Giles Slade retrace l'histoire américaine de "l'obsolescence programmée" des produits, des années 1920, celles de la montée en puissance de GM face à Ford, à la révolution numérique actuelle entre PC portables, mobiles et iPod.
L'auteur de "Made to Break" invite les designers, les entreprises et les consommateurs à repenser le cycle de vie des produits, leur collecte, traitement et recyclage, plutôt que de "fabriquer pour casser ou consommer pour jeter."
Dans un entretien publié mardi sur BusinessWeek Online, l'historien écologiste affirme "qu'en 2005, aux Etats-Unis, les consommateurs se sont débarrassés de 100 millions de mobiles en état de fonctionner. En 2004, de plus de 300 millions de PC."
Or, poursuit Giles Slade, "aujourd'hui, il n'existe pas de méthode organisée à grande échelle pour traiter et recycler le matériel électronique. Les produits toxiques risquent de polluer l'environnement, ici et dans les pays du tiers monde où finit par être stockée une partie du matériel jeté par les pays riches."
Slade affirme que les entreprises peuvent abandonner "l'obsolescence programmée", celle qui a rendu les Etats-Unis prospères, tout en restant profitables.
Comment ? A travers la conception, le développement, la promotion et la commercialisation de produits plus durables et respectueux de l'environnement, des téléphones cellulaires biodégradables, par exemple, "en augmentant les tarifs, pas les fonctionnalités inutiles."
"Nous devons engager une politique de gestion des e-déchets, c'est le prochain grand défi du design industriel", conclut Giles Slade.
- "Made to Break", Harvard UP, 2006 (http://www.hup.harvard.edu/pdf/SLAMAD_excerpt.pdf).
