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Le gouvernement américain veut imposer aux administrateurs de sites au contenu "sexuellement explicite" l'intégration d'un avertissement officiel.
Après avoir imposé l'avertissement "Explicit Lyrics" sur les cd de rap et de Trash metal, les Etats-Unis veulent identifier les sites Internet pornographiques.
Le projet de loi sur la protection des mineurs présenté jeudi dernier stipule que chaque page web d'un site commercial au "contenu sexuellement explicite" devra intégrer un avertissement officiel de l'Agence fédérale du commerce (FTC).
Les contrevenants seront passibles de 5 ans de prison.
Par ailleurs, les administrateurs de sites pornos qui tentent de générer du trafic en utilisant des méthodes détournées (par exemple en générant automatiquement des pop-ups à l'image d'une Barbie ou de Teletubbies qui, une fois cliquée, s'ouvre sur du X) s'exposeraient à de lourdes peines.
Enfin, les sites commerciaux ne devront pas publier directement sur leur page d'accueil de matériel sexuellement explicite qui soit visible "sans action de la part de l'internaute pour y accéder."
Par "contenu sexuellement explicite", l'Administration Bush fait référence à de très nombreuses images diffusées en ligne, d'un plan serré des parties génitales de monsieur X aux pratiques sadomasochistes collectives.
Par ailleurs, l'Attorney General Alberto Gonzales s'est déclaré prêt à légiférer pour obliger les fournisseurs d'accès Internet à stocker des informations sur les pratiques de surf de leurs abonnés, informations qui pourraient être utilisées en cas de poursuites en justice.
Les détracteurs du "Child Pornography and Obscenity Prevention Amendments of 2006" dont l'American Civil Liberties Union, estiment que la mise en oeuvre d'un système de classification obscure complété d'un volet répressif, est contraire à la liberté d'expression inscrite au 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis.
L'éventualité d'un tel système de classification des sites Internet Outre-Atlantique n'est pas nouvelle. Elle avait été envisagée, puis abandonnée, par l'Administration Clinton dans les années 1990.
Après avoir imposé l'avertissement "Explicit Lyrics" sur les cd de rap et de Trash metal, les Etats-Unis veulent identifier les sites Internet pornographiques.
Le projet de loi sur la protection des mineurs présenté jeudi dernier stipule que chaque page web d'un site commercial au "contenu sexuellement explicite" devra intégrer un avertissement officiel de l'Agence fédérale du commerce (FTC).
Les contrevenants seront passibles de 5 ans de prison.
Par ailleurs, les administrateurs de sites pornos qui tentent de générer du trafic en utilisant des méthodes détournées (par exemple en générant automatiquement des pop-ups à l'image d'une Barbie ou de Teletubbies qui, une fois cliquée, s'ouvre sur du X) s'exposeraient à de lourdes peines.
Enfin, les sites commerciaux ne devront pas publier directement sur leur page d'accueil de matériel sexuellement explicite qui soit visible "sans action de la part de l'internaute pour y accéder."
Par "contenu sexuellement explicite", l'Administration Bush fait référence à de très nombreuses images diffusées en ligne, d'un plan serré des parties génitales de monsieur X aux pratiques sadomasochistes collectives.
Par ailleurs, l'Attorney General Alberto Gonzales s'est déclaré prêt à légiférer pour obliger les fournisseurs d'accès Internet à stocker des informations sur les pratiques de surf de leurs abonnés, informations qui pourraient être utilisées en cas de poursuites en justice.
Les détracteurs du "Child Pornography and Obscenity Prevention Amendments of 2006" dont l'American Civil Liberties Union, estiment que la mise en oeuvre d'un système de classification obscure complété d'un volet répressif, est contraire à la liberté d'expression inscrite au 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis.
L'éventualité d'un tel système de classification des sites Internet Outre-Atlantique n'est pas nouvelle. Elle avait été envisagée, puis abandonnée, par l'Administration Clinton dans les années 1990.