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Le gouvernement américain ne pourra pas consulter les données relatives aux mots clés enregistrés sur Google.com, en revanche il pourra 'disséquer' 50.000 URL.
Google devra divulguer certaines données au Département américain de la justice.
L'institution souhaitait qu'un tribunal californien impose au moteur de lui transmettre "des dizaines de milliers" de données concernant les recherches effectuées par les internautes. Vendredi 17 mars 2006, une cour fédérale basée à San Jose a finalement rejeté une partie de la requête gouvernementale.
Le Département de la justice (usdoj.gov) ne pourra pas consulter les données relatives aux mots clés enregistrés sur Google.com, en revanche il pourra 'disséquer' 50.000 adresses de sites Internet (URL) indexées par le moteur.
Google avait jusqu'ici résisté. Cette résistance témoigne à la fois du souci de respecter la confidentialité des données de ses utilisateurs, mais également la crainte de voir révéler des éléments clés de sa technologie.
A l'exception de Google, les sociétés américaines AOL, ! et MSN ont d'ores et déjà transmis au Département de la justice l'ensemble des données demandées. Officiellement ces informations sont utilisées pour étudier les possibilités de filtrer sur Internet les contenus sexuellement explicites afin de protéger les mineurs.
Il s'agit pour l'exécutif étatsunien de remettre à l'ordre du jour une loi de 1998, le "Child Online Protection Act". Cette loi a été bloquée par la Cour Suprême faute de garanties concernant le respect de la vie privée et la confidentialité des données.
Google devra divulguer certaines données au Département américain de la justice.
L'institution souhaitait qu'un tribunal californien impose au moteur de lui transmettre "des dizaines de milliers" de données concernant les recherches effectuées par les internautes. Vendredi 17 mars 2006, une cour fédérale basée à San Jose a finalement rejeté une partie de la requête gouvernementale.
Le Département de la justice (usdoj.gov) ne pourra pas consulter les données relatives aux mots clés enregistrés sur Google.com, en revanche il pourra 'disséquer' 50.000 adresses de sites Internet (URL) indexées par le moteur.
Google avait jusqu'ici résisté. Cette résistance témoigne à la fois du souci de respecter la confidentialité des données de ses utilisateurs, mais également la crainte de voir révéler des éléments clés de sa technologie.
A l'exception de Google, les sociétés américaines AOL, ! et MSN ont d'ores et déjà transmis au Département de la justice l'ensemble des données demandées. Officiellement ces informations sont utilisées pour étudier les possibilités de filtrer sur Internet les contenus sexuellement explicites afin de protéger les mineurs.
Il s'agit pour l'exécutif étatsunien de remettre à l'ordre du jour une loi de 1998, le "Child Online Protection Act". Cette loi a été bloquée par la Cour Suprême faute de garanties concernant le respect de la vie privée et la confidentialité des données.