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Le coût de l'offre de gros de France Télécom étant supérieur au tarif de détail pratiqué par sa filiale Internet, Free s'estime floué en zones non dégroupées.
Free et France Télécom sont à nouveau en bisbille.
Free a saisi le Conseil de la concurrence à propos des tarifs ADSL pratiqués par l'opérateur historique, ont indiqué les Echos dans leur édition du 24 février 2006.
La demande de mesures conservatoires présentée par la filiale du groupe concerne les promotions sur les offres Internet Max (jusqu'à 8 Mb/s) et Max2+ (jusqu'à 18 Mb/s) lancées en novembre 2005 par Wanadoo, filiale de FT.
Max est facturée au client final 24,90€/mois TTC pendant les trois premiers mois d'abonnement ; Max2+ 29,90€/mois TTC pendant trois mois.
Free estime ces tarifs trop bas et affirme ne pas être en mesure de concurrencer ces offres sur "les zones non dégroupées". Sur ces zones, les fils de l'opérateur historique sont "groupés" sur ses propres équipements dans son central.
Free - comme tous les FAI alternatifs - doit acheter l'offre ADSL de gros à France Télécom (accès, collecte, frais, etc.) pour pouvoir proposer un service à ses clients installés en zones non dégroupées (30% de la clientèle de Free).
Or, le FAI juge le coût de l'offre de gros de l'opérateur historique supérieur au tarif de détail proposé par la filiale Internet de France Télécom.
Dans le détail : L'offre Internet Max de gros coûte 14,20€/mois HT pour l'accès et 9€/mois HT pour la collecte, soit 23,20€/mois HT. Par comparaison, l'offre de détail est facturée par Wanadoo 20,82€ HT/mois, soit 24,90€/mois TTC.
Même chose pour l'offre Max2+ : Elle revient à 29,70€/mois HT à Free, alors qu'elle est proposée 25€/mois HT, soit 29,90€/mois TTC à l'abonné de Wanadoo.
Les tarifs pratiqués sur ces zones par le groupe France Télécom sont donc plus attractifs que ceux des concurrents. Quoi qu'il en soit, Les Echos rappellent qu'AOL a lui aussi saisi le Conseil en 2004 à ce propos mais a vu sa demande rejetée.
Free et France Télécom sont à nouveau en bisbille.
Free a saisi le Conseil de la concurrence à propos des tarifs ADSL pratiqués par l'opérateur historique, ont indiqué les Echos dans leur édition du 24 février 2006.
La demande de mesures conservatoires présentée par la filiale du groupe concerne les promotions sur les offres Internet Max (jusqu'à 8 Mb/s) et Max2+ (jusqu'à 18 Mb/s) lancées en novembre 2005 par Wanadoo, filiale de FT.
Max est facturée au client final 24,90€/mois TTC pendant les trois premiers mois d'abonnement ; Max2+ 29,90€/mois TTC pendant trois mois.
Free estime ces tarifs trop bas et affirme ne pas être en mesure de concurrencer ces offres sur "les zones non dégroupées". Sur ces zones, les fils de l'opérateur historique sont "groupés" sur ses propres équipements dans son central.
Free - comme tous les FAI alternatifs - doit acheter l'offre ADSL de gros à France Télécom (accès, collecte, frais, etc.) pour pouvoir proposer un service à ses clients installés en zones non dégroupées (30% de la clientèle de Free).
Or, le FAI juge le coût de l'offre de gros de l'opérateur historique supérieur au tarif de détail proposé par la filiale Internet de France Télécom.
Dans le détail : L'offre Internet Max de gros coûte 14,20€/mois HT pour l'accès et 9€/mois HT pour la collecte, soit 23,20€/mois HT. Par comparaison, l'offre de détail est facturée par Wanadoo 20,82€ HT/mois, soit 24,90€/mois TTC.
Même chose pour l'offre Max2+ : Elle revient à 29,70€/mois HT à Free, alors qu'elle est proposée 25€/mois HT, soit 29,90€/mois TTC à l'abonné de Wanadoo.
Les tarifs pratiqués sur ces zones par le groupe France Télécom sont donc plus attractifs que ceux des concurrents. Quoi qu'il en soit, Les Echos rappellent qu'AOL a lui aussi saisi le Conseil en 2004 à ce propos mais a vu sa demande rejetée.
