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Interrogé par Libération, M. Feltesse, secrétaire national du PS aux NTIC, évoque la place d'Internet au sein du parti et réagit à la campagne web de l'UMP.
Dans un entretien publié jeudi 23 février 2006 dans les colonnes de Libération, Vincent Feltesse, responsable du nouveau pôle technologies de l'information du parti socialiste, explique la prise de conscience tardive du PS en la matière.
Il aura fallu attendre le débat de 2005 sur le référendum français relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe, pour que les ténors du PS prennent conscience de l'importance de la Toile en politique, a indiqué M. Feltesse.
"L'occupation de l'espace numérique par les partisans du non à travers des blogs, des forums, a été d'une réelle influence sur le vote de gens déçus par le tour très officiel qu'avait pris ce débat dans les autres médias, majoritairement ralliés à la cause du oui", a précisé le maire de Blanquefort (Gironde).
Par ailleurs, le parti socialiste français a compris tardivement le rôle moteur d'Internet sur le renouvellement de la communication politique qui, "à la différence de la communication classique, très réglementée en France puisqu'elle interdit les publicités ou les clips vidéo", permet d'innover.
Plus prompte à réagir, l'UMP a "investi de l'argent en menant des campagnes de marketing très agressives avec des méthodes directement inspirées de celles du parti républicain aux Etats-Unis", a reconnu Vincent Feltesse. Celui-ci omet néanmoins de souligner qu'aux Etats-Unis tous, parti démocrate, mouvements, communautés, utilisent ces méthodes indispensables à leur visibilité.
En France, la stratégie engagée par l'UMP l'an dernier, intensifiée aujourd'hui, s'appuie sur l'e-mail, le SMS, le Web, en particulier sur Google avec l'achat de mots clés liés à l'actualité, à des personnalités et des partis (Jack Lang, parti socialiste, etc.)
Le PS a répondu à travers différentes initiatives, dont l'achat de mots clés via Google AdWords, et a confirmé avoir appelé ses militants à cliquer sur les liens sponsorisés mis en place par l'UMP afin que le parti de M. Sarkozy paye pour des clics ennemis.
Au niveau des ténors du PS, a conclu M. Feltesse, "malgré la présence de blogueurs de la première heure comme DSK et un recours de plus en plus systématique au web comme l'illustre l'arrivée de Jack Lang sur ce terrain ou celle de Ségolène Royal, le PS est longtemps resté en retard dans ce domaine."
Dans un entretien publié jeudi 23 février 2006 dans les colonnes de Libération, Vincent Feltesse, responsable du nouveau pôle technologies de l'information du parti socialiste, explique la prise de conscience tardive du PS en la matière.
Il aura fallu attendre le débat de 2005 sur le référendum français relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe, pour que les ténors du PS prennent conscience de l'importance de la Toile en politique, a indiqué M. Feltesse.
"L'occupation de l'espace numérique par les partisans du non à travers des blogs, des forums, a été d'une réelle influence sur le vote de gens déçus par le tour très officiel qu'avait pris ce débat dans les autres médias, majoritairement ralliés à la cause du oui", a précisé le maire de Blanquefort (Gironde).
Par ailleurs, le parti socialiste français a compris tardivement le rôle moteur d'Internet sur le renouvellement de la communication politique qui, "à la différence de la communication classique, très réglementée en France puisqu'elle interdit les publicités ou les clips vidéo", permet d'innover.
Plus prompte à réagir, l'UMP a "investi de l'argent en menant des campagnes de marketing très agressives avec des méthodes directement inspirées de celles du parti républicain aux Etats-Unis", a reconnu Vincent Feltesse. Celui-ci omet néanmoins de souligner qu'aux Etats-Unis tous, parti démocrate, mouvements, communautés, utilisent ces méthodes indispensables à leur visibilité.
En France, la stratégie engagée par l'UMP l'an dernier, intensifiée aujourd'hui, s'appuie sur l'e-mail, le SMS, le Web, en particulier sur Google avec l'achat de mots clés liés à l'actualité, à des personnalités et des partis (Jack Lang, parti socialiste, etc.)
Le PS a répondu à travers différentes initiatives, dont l'achat de mots clés via Google AdWords, et a confirmé avoir appelé ses militants à cliquer sur les liens sponsorisés mis en place par l'UMP afin que le parti de M. Sarkozy paye pour des clics ennemis.
Au niveau des ténors du PS, a conclu M. Feltesse, "malgré la présence de blogueurs de la première heure comme DSK et un recours de plus en plus systématique au web comme l'illustre l'arrivée de Jack Lang sur ce terrain ou celle de Ségolène Royal, le PS est longtemps resté en retard dans ce domaine."
