0
L'apport français à la Bibliothèque numérique européenne pourrait représenter "400.000 documents" au total, a indiqué mercredi le ministre de la culture. En attendant la reprise de l'examen du projet de loi "droit d'auteur" (DADVSI), le ministre de la culture a présenté mercredi 8 février 2006 en Conseil des ministres une communication sur le projet de Bibliothèque numérique européenne (BNE). Ce projet a été influencé par la présentation fin 2004 d'un vaste programme de numérisation et d'accessibilité web entre Google, société Internet américaine, et de prestigieuses bibliothèques universitaires anglophones. Depuis, les appels lancés par Jean-Noël Jeanneney, président de la Bibliothèque nationale de France, ont concrétisé l'idée d'une bibliothèque numérique qui donne de la visibilité au patrimoine européen, en particulier non-anglophone.
Par décret du 13 juillet 2005, le Président Chirac a décidé la constitution d'un comité de pilotage en vue de la création d'une BNE censée voir le jour en 2007. "Pour avoir un impact comparable aux grands projets étrangers actuels, notamment américains, la France et l'Europe doivent se doter de projets phares, accessibles et fortement visibles à travers de nouveaux portails de la connaissance dans le respect des droits en vigueur", a souligné M. Donnedieu de Vabres mercredi. Que l'on ne s'y trompe pas, le projet BNE est bien différent de celui d'une société privée américaine qui souhaite rendre accessibles en ligne les contenus licites proposés à travers le monde, et d'en tirer bénéfice via la publicité et des partenariats.
En Europe, le projet bénéficiera du soutien financier des Etats membres et de la Commission européenne, soutien complété par des partenariats public-privé, techniques, juridiques et financiers. "L'engagement d'entreprises comme , par ailleurs partenaire du programme franco-allemand de moteur de recherche Quaero, a insisté Renaud Donnedieu de Vabres, est dans cette optique à la fois une nécessité et un gage de réussite." A ce jour, les bibliothèques nationales de l'Union européenne ont toutes rallié le projet BNE, à l'exception des bibliothèques de Grande-Bretagne et du Portugal. L'apport français à la BNE pourrait représenter au total "300.000 à 400.000 documents" issus de nouvelles collections numériques et de Gallica (http://gallica.bnf.fr/).
Par décret du 13 juillet 2005, le Président Chirac a décidé la constitution d'un comité de pilotage en vue de la création d'une BNE censée voir le jour en 2007. "Pour avoir un impact comparable aux grands projets étrangers actuels, notamment américains, la France et l'Europe doivent se doter de projets phares, accessibles et fortement visibles à travers de nouveaux portails de la connaissance dans le respect des droits en vigueur", a souligné M. Donnedieu de Vabres mercredi. Que l'on ne s'y trompe pas, le projet BNE est bien différent de celui d'une société privée américaine qui souhaite rendre accessibles en ligne les contenus licites proposés à travers le monde, et d'en tirer bénéfice via la publicité et des partenariats.
En Europe, le projet bénéficiera du soutien financier des Etats membres et de la Commission européenne, soutien complété par des partenariats public-privé, techniques, juridiques et financiers. "L'engagement d'entreprises comme , par ailleurs partenaire du programme franco-allemand de moteur de recherche Quaero, a insisté Renaud Donnedieu de Vabres, est dans cette optique à la fois une nécessité et un gage de réussite." A ce jour, les bibliothèques nationales de l'Union européenne ont toutes rallié le projet BNE, à l'exception des bibliothèques de Grande-Bretagne et du Portugal. L'apport français à la BNE pourrait représenter au total "300.000 à 400.000 documents" issus de nouvelles collections numériques et de Gallica (http://gallica.bnf.fr/).
