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Au vu du recours déposé par le blogueur révoqué, le ministre de l'Education nationale "prendra une décision mieux proportionnée à la faute commise".
Le proviseur révoqué de la fonction publique pour avoir affiché son homosexualité sur son blog, pourrait obtenir les grâces de Gilles de Robien.
Vendredi 20 janvier 2006, le ministre de l'Education nationale a annoncé avoir examiné le recours du fonctionnaire et précisé "arrêter prochainement une décision mieux proportionnée à la faute commise."
Réunie en formation disciplinaire le mois dernier, la commission administrative paritaire nationale reproche au chef d'établissement lozérien d'avoir mis en ligne sous un pseudonyme des éléments "sexuellement connotés" de sa vie privée.
"En publiant sur son blog des propos portant atteinte à la dignité des fonctions qu'il exerce et plus généralement aux pouvoirs publics, le proviseur a manqué à ses obligations déontologiques", selon les termes du ministère.
Le mélange des genres, considérations professionnelles et homosexualité affichée, a déplu à la commission paritaire. Prononcée le 30 décembre 2005, la révocation entraîne "la radiation de l'agent fautif des effectifs de la fonction publique."
Surpris par le caractère définitif, disproportionné, de la sanction, le proviseur a déposé début janvier un recours gracieux auprès de Gilles de Robien, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
L'ex-chef d'établissement âgé de 48 ans a reconnu avoir manqué à ses "obligations de réserve" mais a réfuté "la mise en ligne de documents pornographiques."
Le secrétaire général du SNPDEN, Syndicat des personnels de direction de l'Education nationale, qui a apporté son soutien au proviseur, s'est félicité de la décision du ministre, et reste attentif à la sanction qui sera effectivement prise.
Le proviseur révoqué de la fonction publique pour avoir affiché son homosexualité sur son blog, pourrait obtenir les grâces de Gilles de Robien.
Vendredi 20 janvier 2006, le ministre de l'Education nationale a annoncé avoir examiné le recours du fonctionnaire et précisé "arrêter prochainement une décision mieux proportionnée à la faute commise."
Réunie en formation disciplinaire le mois dernier, la commission administrative paritaire nationale reproche au chef d'établissement lozérien d'avoir mis en ligne sous un pseudonyme des éléments "sexuellement connotés" de sa vie privée.
"En publiant sur son blog des propos portant atteinte à la dignité des fonctions qu'il exerce et plus généralement aux pouvoirs publics, le proviseur a manqué à ses obligations déontologiques", selon les termes du ministère.
Le mélange des genres, considérations professionnelles et homosexualité affichée, a déplu à la commission paritaire. Prononcée le 30 décembre 2005, la révocation entraîne "la radiation de l'agent fautif des effectifs de la fonction publique."
Surpris par le caractère définitif, disproportionné, de la sanction, le proviseur a déposé début janvier un recours gracieux auprès de Gilles de Robien, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
L'ex-chef d'établissement âgé de 48 ans a reconnu avoir manqué à ses "obligations de réserve" mais a réfuté "la mise en ligne de documents pornographiques."
Le secrétaire général du SNPDEN, Syndicat des personnels de direction de l'Education nationale, qui a apporté son soutien au proviseur, s'est félicité de la décision du ministre, et reste attentif à la sanction qui sera effectivement prise.