La voix sur WLAN pourrait toucher 31% des entreprises US en 2007

Le nombre d'entreprises prêtes à déployer la voix sur WLAN sur le continent nord-américain devrait tripler ces deux prochaines années, selon Infonetics Research

D'après Infonetics Research (infonetics.com), 31% des entreprises en Amérique du nord auront déployé la voix sur WLAN en 2007, contre 10% à l'heure actuelle.

Concurrente de la technologie DECT, la voix sur WLAN (Wireless Local Area Network ou réseau local sans fil), ajoute la mobilité aux avantages de la Voix sur IP (Internet Protocol), mais elle n'est pas sans risque :

Les failles de sécurité et de confidentialité sont les principaux freins à son adoption.

Cependant, Infonetics estime qu'en 2009, 57% des petites entreprises, 62% des moyennes entreprises et 72% des grands comptes en Amérique du nord utiliseront la voix sur WLAN.

42% des entreprises concernées par l'étude d'Infonetics Research ont adopté une politique d'accès sans fil qui détermine comment les collaborateurs peuvent utiliser le WLAN et d'autres technologies d'accès sans fil.

Enfin 44% d'entre elles déploient et gèrent leurs points d'accès séparément sans l'utilisation de "switches" WLAN. Cette approche devrait décliner ces deux prochaines années avec la montée en puissance des systèmes centralisés de contrôle.

"Si l'amélioration de la mobilité et de la productivité est la principale raison évoquée par les entreprises pour déployer un réseau local sans fil", la voix sur WLAN gagne de plus en d'adeptes, a indiqué Richard Webb d'Infonetics Research Londres.

"Le modèle traditionnel de tarification des appels voix en fonction de leur durée et de la distance est bousculé par la VoIP. Passer à la VoIP sans fil est une opportunité supplémentaire pour les utilisateurs et un challenge à relever pour les opérateurs", a ajouté Richard Webb.

L'étude réalisée par la société étatsunienne Infonetics Reaserch ("User Plans for Wireless LANs - North America") s'appuie sur les résultats d'entretiens réalisés auprès de 240 PME et grands groupes, d'un sondage effectué auprès de 450 entités, et d'une analyse de cinq marchés verticaux.