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La 'Galileo Joint Undertaking' a dévoilé lundi l'identité du concessionnaire chargé du déploiement et de l'exploitation du système européen de radionavigation.
'Galileo Joint Undertaking' (www.galileoju.com), entreprise commune chargée du programme européen de radionavigation par satellite, a enfin sélectionné le concessionnaire privé de GALILEO : les consortia Eurely et iNavSat.
Annoncée le 27 juin 2005, la coopération entre Eurely (AENA, Alcatel, Finmecanica, Hispasat) et iNavSat (EADS, Thales, Inmarsat) n'est pas une surprise.
La procédure de sélection avait débuté en octobre 2003 a progressé doucement. Au printemps 2005, Bruxelles, estimant "l'écart entre les deux propositions minime a souhaité ouvrir les négociations avec les deux consortia".
La 'Galileo Joint Undertaking' (ww.galileoju.com) pouvait-elle se passer d'Alcatel, équipementier français leader sur le marché des infrastructures haut débit ? Pouvait-elle faire l'impasse sur les industriels EADS et Thales ? Non, vraisemblablement.
Il revient désormais à Eurely et à iNavSat de mettre en œuvre les phases de déploiement et d'exploitation du système civil européen. GALILEO est censé faire de l'ombre au GPS américain (Global Positioning System) aujourd'hui dominant.
Estimée à 2,1 milliards d'euros, dont 1,4 milliard financés par le secteur privé, la phase de déploiement de GALILEO est censée débuter en 2006, la phase d'exploitation en 2008.
L'enjeu est important, la radionavigation par satellite dynamise les services proposés dans différents secteurs des télécoms aux transports, en passant par l'agriculture.
Le marché mondial du GNSS (Global Navigation Satellite System) pourrait atteindre 250 milliards d'euros de recettes d'ici 2010, et généré plus de 150.000 d'emplois hautement qualifiés en Europe.
'Galileo Joint Undertaking' (www.galileoju.com), entreprise commune chargée du programme européen de radionavigation par satellite, a enfin sélectionné le concessionnaire privé de GALILEO : les consortia Eurely et iNavSat.
Annoncée le 27 juin 2005, la coopération entre Eurely (AENA, Alcatel, Finmecanica, Hispasat) et iNavSat (EADS, Thales, Inmarsat) n'est pas une surprise.
La procédure de sélection avait débuté en octobre 2003 a progressé doucement. Au printemps 2005, Bruxelles, estimant "l'écart entre les deux propositions minime a souhaité ouvrir les négociations avec les deux consortia".
La 'Galileo Joint Undertaking' (ww.galileoju.com) pouvait-elle se passer d'Alcatel, équipementier français leader sur le marché des infrastructures haut débit ? Pouvait-elle faire l'impasse sur les industriels EADS et Thales ? Non, vraisemblablement.
Il revient désormais à Eurely et à iNavSat de mettre en œuvre les phases de déploiement et d'exploitation du système civil européen. GALILEO est censé faire de l'ombre au GPS américain (Global Positioning System) aujourd'hui dominant.
Estimée à 2,1 milliards d'euros, dont 1,4 milliard financés par le secteur privé, la phase de déploiement de GALILEO est censée débuter en 2006, la phase d'exploitation en 2008.
L'enjeu est important, la radionavigation par satellite dynamise les services proposés dans différents secteurs des télécoms aux transports, en passant par l'agriculture.
Le marché mondial du GNSS (Global Navigation Satellite System) pourrait atteindre 250 milliards d'euros de recettes d'ici 2010, et généré plus de 150.000 d'emplois hautement qualifiés en Europe.