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Les propositions en faveur de l'interopérabilité présentées par l'éditeur américain à Bruxelles, sont soumises à l'appréciation des acteurs du soft et du hardware.
Après une semaine supplémentaire de réflexion, Microsoft a présenté à Bruxelles de nouvelles propositions visant à assurer une concurrence "serveurs" effective.
Comment en est-on arrivé là ?
En mars 2004, à la suite d'une enquête "antitrust", la Commission européenne a infligé une amende de 497 M€ à l'éditeur américain et lui a imposé des mesures correctives, à savoir : la commercialisation d'une version "allégée" de Windows, d'une part, la fourniture d'infos "interopérabilité" à la concurrence, d'autre part.
Bien que le numéro un mondial du logiciel se soit engagé sur cette voie début 2005, entre appel et jeu de dupes, le dossier a peu progressé. L'exécutif européen prêt à infliger une astreinte à Microsoft, a fini par exiger de nouvelles propositions "solides".
Ces propositions sont depuis lundi 6 juin 2005 soumises aux acteurs du marché du logiciel et du matériel informatique. Ceux-ci se prononceront, pour avis, sur la réponse apportée par Microsoft au volet "interopérabilité" de la décision européenne.
Ce volet stipule que Microsoft "doit divulguer une documentation complète et précise de certaines interfaces de Windows afin de permettre aux serveurs 'Non Microsoft', d'assurer la totale interopérabilité avec les PC et serveurs sous Windows".
Certaines informations pourraient être "divulguées gratuitement".
Optimiste sur l'évolution des relations entre MS et l'UE, Neelie KROES, commissaire européenne en charge de la concurrence, a déclaré lundi : "Veiller à ce que tous les éléments de la décision soient appliqués correctement, notamment à ce que les concepteurs de logiciels 'ouverts' bénéficient de la mesure corrective".
Microsoft en 'moteur' improbable de l'open source, voilà une perspective qui pourrait faire sourire l'exécutif brésilien favorable au développement d'alternatives aux logiciels propriétaires dans les pays émergents.
Après une semaine supplémentaire de réflexion, Microsoft a présenté à Bruxelles de nouvelles propositions visant à assurer une concurrence "serveurs" effective.
Comment en est-on arrivé là ?
En mars 2004, à la suite d'une enquête "antitrust", la Commission européenne a infligé une amende de 497 M€ à l'éditeur américain et lui a imposé des mesures correctives, à savoir : la commercialisation d'une version "allégée" de Windows, d'une part, la fourniture d'infos "interopérabilité" à la concurrence, d'autre part.
Bien que le numéro un mondial du logiciel se soit engagé sur cette voie début 2005, entre appel et jeu de dupes, le dossier a peu progressé. L'exécutif européen prêt à infliger une astreinte à Microsoft, a fini par exiger de nouvelles propositions "solides".
Ces propositions sont depuis lundi 6 juin 2005 soumises aux acteurs du marché du logiciel et du matériel informatique. Ceux-ci se prononceront, pour avis, sur la réponse apportée par Microsoft au volet "interopérabilité" de la décision européenne.
Ce volet stipule que Microsoft "doit divulguer une documentation complète et précise de certaines interfaces de Windows afin de permettre aux serveurs 'Non Microsoft', d'assurer la totale interopérabilité avec les PC et serveurs sous Windows".
Certaines informations pourraient être "divulguées gratuitement".
Optimiste sur l'évolution des relations entre MS et l'UE, Neelie KROES, commissaire européenne en charge de la concurrence, a déclaré lundi : "Veiller à ce que tous les éléments de la décision soient appliqués correctement, notamment à ce que les concepteurs de logiciels 'ouverts' bénéficient de la mesure corrective".
Microsoft en 'moteur' improbable de l'open source, voilà une perspective qui pourrait faire sourire l'exécutif brésilien favorable au développement d'alternatives aux logiciels propriétaires dans les pays émergents.