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Enarque, homme de lettres, diplomate et chiraquien, M. de VILLEPIN n'a pas l'étoffe de "l'homo numericus"... Toutefois, le Premier ministre pourrait surprendre.
Remarquable en chef de la diplomatie française, Dominique de VILLEPIN a été décrié dès l'annonce de son affectation au poste de Premier ministre, le 31 mai 2005.
"Non élu du peuple", énarque, lettré et chiraquien, M. de VILLEPIN n'a pas l'étoffe d'un cinquantenaire "homo numericus". Toutefois, lors de son passage transitoire au ministère de l'intérieur, il s'est présenté comme un défenseur de l'Internet pour tous.
Dominique de VILLEPIN a donné plus de visibilité au Forum des droits sur l'Internet, dévoilé 'Callidus', opération européenne de lutte contre la cybercriminalité, annoncé l'augmentation significative des effectifs nationaux spécialisés, lancé ses "cyberpatrouilles de la Toile".
Moins répressif ? A la suite de son intervention sur mercredi, le nouvel homme fort de Matignon a visité une antenne de l'ANPE en Seine-et-Marne. A cette occasion, M. de VILLEPIN a dialogué avec des responsables de l'Agence et des demandeurs d'emploi, au menu : formations personnalisées, compétences, mobilité, bornes Internet...
L'opération "Mon micro portable WiFi" pour étudiants sera-t-elle reconduite en 2006 ?
Cet énième gouvernement UMP - à l'exception notable de Gilles de ROBIEN (UDF) ministre de l'Education nationale - ne rassurera pas ceux qui, à gauche, ont voté "Non" au traité établissant une Constitution pour l'Europe, le 29 mai dernier.
Si ce n'est un amaigrissement bienvenu et une direction officieusement bicéphale (M. de VILLEPIN et son ministre de l'intérieur M. SARKOZY), ce nouveau gouvernement français n'apporte, sur le papier, rien de nouveau :
31 ministres, dont 15 délégués, 6 femmes - quel progrès ! -, aucun secrétaire d'Etat.
Parmi eux (www.premier-ministre.gouv.fr) : Michèle ALLIOT-MARIE (Défense), Philippe DOUSTE-BLAZY (Affaires étrangères), Jean-Louis BORLOO (Emploi), Thierry BRETON (Economie), Pascal CLEMENT (Justice), Xavier BERTRAND (Santé) et Renaud DONNEDIEU de VABRES (Culture).
Les informations éco/numériques émaneront en priorité du ministère délégué à l'industrie, désormais tenu par l'Alsacien François LOOS, successeur de Patrick DEVEDJIAN, et du ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche, aujourd'hui dirigé par François GOULARD.
L'absence d'une section dédiée aux technologies de l'information me laisse perplexe... Comment gagner "une bataille pour l'emploi" sans elle ?
Remarquable en chef de la diplomatie française, Dominique de VILLEPIN a été décrié dès l'annonce de son affectation au poste de Premier ministre, le 31 mai 2005.
"Non élu du peuple", énarque, lettré et chiraquien, M. de VILLEPIN n'a pas l'étoffe d'un cinquantenaire "homo numericus". Toutefois, lors de son passage transitoire au ministère de l'intérieur, il s'est présenté comme un défenseur de l'Internet pour tous.
Dominique de VILLEPIN a donné plus de visibilité au Forum des droits sur l'Internet, dévoilé 'Callidus', opération européenne de lutte contre la cybercriminalité, annoncé l'augmentation significative des effectifs nationaux spécialisés, lancé ses "cyberpatrouilles de la Toile".
Moins répressif ? A la suite de son intervention sur mercredi, le nouvel homme fort de Matignon a visité une antenne de l'ANPE en Seine-et-Marne. A cette occasion, M. de VILLEPIN a dialogué avec des responsables de l'Agence et des demandeurs d'emploi, au menu : formations personnalisées, compétences, mobilité, bornes Internet...
L'opération "Mon micro portable WiFi" pour étudiants sera-t-elle reconduite en 2006 ?
Cet énième gouvernement UMP - à l'exception notable de Gilles de ROBIEN (UDF) ministre de l'Education nationale - ne rassurera pas ceux qui, à gauche, ont voté "Non" au traité établissant une Constitution pour l'Europe, le 29 mai dernier.
Si ce n'est un amaigrissement bienvenu et une direction officieusement bicéphale (M. de VILLEPIN et son ministre de l'intérieur M. SARKOZY), ce nouveau gouvernement français n'apporte, sur le papier, rien de nouveau :
31 ministres, dont 15 délégués, 6 femmes - quel progrès ! -, aucun secrétaire d'Etat.
Parmi eux (www.premier-ministre.gouv.fr) : Michèle ALLIOT-MARIE (Défense), Philippe DOUSTE-BLAZY (Affaires étrangères), Jean-Louis BORLOO (Emploi), Thierry BRETON (Economie), Pascal CLEMENT (Justice), Xavier BERTRAND (Santé) et Renaud DONNEDIEU de VABRES (Culture).
Les informations éco/numériques émaneront en priorité du ministère délégué à l'industrie, désormais tenu par l'Alsacien François LOOS, successeur de Patrick DEVEDJIAN, et du ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche, aujourd'hui dirigé par François GOULARD.
L'absence d'une section dédiée aux technologies de l'information me laisse perplexe... Comment gagner "une bataille pour l'emploi" sans elle ?