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Face à un Président des Etats-Unis qui déclare ne jamais transmettre de courrier électronique, les défenseurs du libre accès à l'info administrative se fâchent.
Le "style paranoïde" décrit dans les années 1960 par l'historien Richard HOFSTADTER, est toujours ancré dans la politique américaine.
Dans un entretien accordé le 14 avril 2005 à l'organisation American Society of Newspaper Editors (www.asne.org), le Président des Etats-Unis, George W. BUSH, a avoué se méfier du courrier électronique.
Fidèle à lui-même, BUSH fils a signalé "ne même pas envoyer d'e-mail à ses filles", de peur que ses "trucs personnels" ne soient piratés et diffusés.
Cette aversion pour l'e-mail est déclarée au moment où la capacité de l'administration républicaine à répondre aux requêtes transmises dans le cadre de la loi sur la liberté de l'information, est remise en question.
Souvent contourné, le Freedom of Information Act (FOIA) a été adopté en 1966, révisé en 1974 et mis à jour depuis (www.usdoj.gov/04foia/).
Cette loi "érige en principe le fait que les documents administratifs soient communiqués au public sur simple demande, à l'exception des documents classifiés secret défense ou couverts par le secret diplomatique, des informations protégées par le secret des affaires, des dossiers personnels".
Or, plusieurs associations de défense des libertés et personnalités démocrates estiment que l'administration BUSH use du prétexte de renforcement de la politique de sécurité intérieure post-attentats du 11 septembre 2001, pour conserver secrètes certaines informations qui ne devraient pas l'être.
Pour sa défense, BUSH fils a signalé qu'environ "3,5 millions de requêtes" sont transmises chaque année à l'administration US dans le cadre du FOIA. Il a ajouté être favorable à "un gouvernement ouvert" mais "ne pas souhaiter que l'information soit diffusée au détriment de vies humaines". Qui dirait le contraire ?
Selon un des opposants à cette vision sans nuance, Sean MOULTON, membre de OMB Watch (www.ombwatch.org) : Toutes les administrations ont du mal à s'ouvrir, néanmoins celle de G.W. BUSH reste "la plus opportuniste en utilisant les problématiques de sécurité intérieure comme une excuse au blocage de l'accès public aux données".
Le "style paranoïde" décrit dans les années 1960 par l'historien Richard HOFSTADTER, est toujours ancré dans la politique américaine.
Dans un entretien accordé le 14 avril 2005 à l'organisation American Society of Newspaper Editors (www.asne.org), le Président des Etats-Unis, George W. BUSH, a avoué se méfier du courrier électronique.
Fidèle à lui-même, BUSH fils a signalé "ne même pas envoyer d'e-mail à ses filles", de peur que ses "trucs personnels" ne soient piratés et diffusés.
Cette aversion pour l'e-mail est déclarée au moment où la capacité de l'administration républicaine à répondre aux requêtes transmises dans le cadre de la loi sur la liberté de l'information, est remise en question.
Souvent contourné, le Freedom of Information Act (FOIA) a été adopté en 1966, révisé en 1974 et mis à jour depuis (www.usdoj.gov/04foia/).
Cette loi "érige en principe le fait que les documents administratifs soient communiqués au public sur simple demande, à l'exception des documents classifiés secret défense ou couverts par le secret diplomatique, des informations protégées par le secret des affaires, des dossiers personnels".
Or, plusieurs associations de défense des libertés et personnalités démocrates estiment que l'administration BUSH use du prétexte de renforcement de la politique de sécurité intérieure post-attentats du 11 septembre 2001, pour conserver secrètes certaines informations qui ne devraient pas l'être.
Pour sa défense, BUSH fils a signalé qu'environ "3,5 millions de requêtes" sont transmises chaque année à l'administration US dans le cadre du FOIA. Il a ajouté être favorable à "un gouvernement ouvert" mais "ne pas souhaiter que l'information soit diffusée au détriment de vies humaines". Qui dirait le contraire ?
Selon un des opposants à cette vision sans nuance, Sean MOULTON, membre de OMB Watch (www.ombwatch.org) : Toutes les administrations ont du mal à s'ouvrir, néanmoins celle de G.W. BUSH reste "la plus opportuniste en utilisant les problématiques de sécurité intérieure comme une excuse au blocage de l'accès public aux données".