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Le quotidien américain Washington Post s'oppose à ce qu'une affaire de diffamation relative à ses contenus en ligne soit traitée par la justice canadienne.
Le Washington Post soutenu par des médias anglophones et nippons, dont CNN, le New York Times, le Times et Yomiuri Shimbun, s'oppose à une décision de justice canadienne considérée comme une atteinte à la liberté d'expression sur le Net.
Une cour de première instance a estimé que la justice canadienne est compétente dans l'affaire qui oppose un ancien diplomate de l'Organisation des Nations Unies au Washington Post.
Plusieurs articles mis en ligne en 1997 et toujours accessibles sur le site du quotidien américain (www.washingtonpost.com) mettent en lumière les supposées exactions du plaignant, Cheickh Bangoura, lorsque celui-ci travaillait en Afrique.
Désormais installé dans la province de l'Ontario, Cheickh Bangoura accuse le Washington Post de diffamation et réclame 9 millions de dollars canadiens (6,5 M$ US) de dommages et intérêts au journal.
Quant au quotidien et aux principaux organes de presse étasuniens, ils estiment que la justice canadienne ne peut juger cette affaire, que seule la justice américaine est compétente.
Par ailleurs, les médias US affirment que si le dossier est jugé au Canada ou ailleurs, les informations publiées et hébergées aux Etats-Unis pourraient à l'avenir être bloquées aux internautes installés à l'international.
En outre, le quotidien estime que la démarche canadienne est contraire à l'esprit de liberté d'expression inscrite au 1er amendement de la Constitution US, ainsi qu'à la liberté de diffusion qui fait le succès de la Toile mondiale.
Le Washington Post a fait appel de la décision canadienne prise en première instance. La Cour d'appel de l'Ontario a mis en délibéré sa décision.
Le Washington Post soutenu par des médias anglophones et nippons, dont CNN, le New York Times, le Times et Yomiuri Shimbun, s'oppose à une décision de justice canadienne considérée comme une atteinte à la liberté d'expression sur le Net.
Une cour de première instance a estimé que la justice canadienne est compétente dans l'affaire qui oppose un ancien diplomate de l'Organisation des Nations Unies au Washington Post.
Plusieurs articles mis en ligne en 1997 et toujours accessibles sur le site du quotidien américain (www.washingtonpost.com) mettent en lumière les supposées exactions du plaignant, Cheickh Bangoura, lorsque celui-ci travaillait en Afrique.
Désormais installé dans la province de l'Ontario, Cheickh Bangoura accuse le Washington Post de diffamation et réclame 9 millions de dollars canadiens (6,5 M$ US) de dommages et intérêts au journal.
Quant au quotidien et aux principaux organes de presse étasuniens, ils estiment que la justice canadienne ne peut juger cette affaire, que seule la justice américaine est compétente.
Par ailleurs, les médias US affirment que si le dossier est jugé au Canada ou ailleurs, les informations publiées et hébergées aux Etats-Unis pourraient à l'avenir être bloquées aux internautes installés à l'international.
En outre, le quotidien estime que la démarche canadienne est contraire à l'esprit de liberté d'expression inscrite au 1er amendement de la Constitution US, ainsi qu'à la liberté de diffusion qui fait le succès de la Toile mondiale.
Le Washington Post a fait appel de la décision canadienne prise en première instance. La Cour d'appel de l'Ontario a mis en délibéré sa décision.