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Pire que pire ? Les auteurs regroupés au sein des SNAC et UNAC fustigent les signataires de l'appel libérez l@ musique lancé par le Nouvel Obs.
Rien ne va plus dans l'industrie musicale française !
Parallèlement aux tensions entre artistes concernant l'attitude à adopter face au piratage de musique sur Internet, les auteurs regroupés au sein des SNAC et UNAC jettent un nouveau pavé dans la marre du "peer-to-peer".
Dans un communiqué daté du 8 février 2005, le Syndicat national et l'Union nationale des auteurs et des compositeurs déclarent considérer l'appel "libérez l@ musique - nous sommes tous des pirates" comme "une manipulation de l'opinion publique".
Lancé par le Nouvel Observateur au début du mois, cet appel aurait été signé par près de 29 000 individus, parmi lesquels de nombreux artistes.
Tous s'insurgent contre les poursuites engagées contre des particuliers accusés de téléchargements illégaux, et souhaitent que la musique en ligne puisse se développer dans le respect de chacun.
C'est là où le bât blesse... Les auteurs regroupés au sein des SNAC (www.snac.fr) et UNAC (www.unac-auteurs-compositeurs.org) s'estiment floués. Ils rappellent à juste titre que le droit d'auteur "constitue la seule rémunération de leur travail".
"Les quelques internautes qui font l'objet de poursuites judiciaires ne sont pas des 'boucs émissaires' mais bien des contrevenants qui ont illicitement téléchargé et mis à disposition de millions de personnes des milliers de fichiers, créant, par là même, un énorme préjudice aux ayants droit", insiste le SNAC.
Par ailleurs, le Syndicat rappelle que la charte "anti-piratage" signée l'été dernier entre pouvoirs publics, fournisseurs d'accès à Internet, représentants de l'industrie et des auteurs, regroupe en plus du "volet répressif" plusieurs mesures en faveur de la diffusion légale de création artistique.
"Quelle profession accepterait sans réagir d'être privée de son salaire à la suite de pratiques illégales ?" interrogent SNAC et UNAC. Soyons sérieux : aucune.
A l'intégration du P2P à l'économie de la filière musicale proposée par certains, le SNAC oppose "le développement d'offres légales de téléchargement abondantes et attractives qui garantissent l'identification des œuvres diffusées et, par conséquent, la juste rémunération des ayants droit".
Le débat est ouvert.
Rien ne va plus dans l'industrie musicale française !
Parallèlement aux tensions entre artistes concernant l'attitude à adopter face au piratage de musique sur Internet, les auteurs regroupés au sein des SNAC et UNAC jettent un nouveau pavé dans la marre du "peer-to-peer".
Dans un communiqué daté du 8 février 2005, le Syndicat national et l'Union nationale des auteurs et des compositeurs déclarent considérer l'appel "libérez l@ musique - nous sommes tous des pirates" comme "une manipulation de l'opinion publique".
Lancé par le Nouvel Observateur au début du mois, cet appel aurait été signé par près de 29 000 individus, parmi lesquels de nombreux artistes.
Tous s'insurgent contre les poursuites engagées contre des particuliers accusés de téléchargements illégaux, et souhaitent que la musique en ligne puisse se développer dans le respect de chacun.
C'est là où le bât blesse... Les auteurs regroupés au sein des SNAC (www.snac.fr) et UNAC (www.unac-auteurs-compositeurs.org) s'estiment floués. Ils rappellent à juste titre que le droit d'auteur "constitue la seule rémunération de leur travail".
"Les quelques internautes qui font l'objet de poursuites judiciaires ne sont pas des 'boucs émissaires' mais bien des contrevenants qui ont illicitement téléchargé et mis à disposition de millions de personnes des milliers de fichiers, créant, par là même, un énorme préjudice aux ayants droit", insiste le SNAC.
Par ailleurs, le Syndicat rappelle que la charte "anti-piratage" signée l'été dernier entre pouvoirs publics, fournisseurs d'accès à Internet, représentants de l'industrie et des auteurs, regroupe en plus du "volet répressif" plusieurs mesures en faveur de la diffusion légale de création artistique.
"Quelle profession accepterait sans réagir d'être privée de son salaire à la suite de pratiques illégales ?" interrogent SNAC et UNAC. Soyons sérieux : aucune.
A l'intégration du P2P à l'économie de la filière musicale proposée par certains, le SNAC oppose "le développement d'offres légales de téléchargement abondantes et attractives qui garantissent l'identification des œuvres diffusées et, par conséquent, la juste rémunération des ayants droit".
Le débat est ouvert.