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Le MRAP et l'Amicale des déportés d'Auschwitz ont déclaré mercredi en appel que la vente d'objets nazis sur ! constitue une "injure grave à la civilisation".
Le dossier des objets nazis vendus aux enchères sur Yahoo! sort de l'ombre.
En octobre 2000, l'Amicale des déportés d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, le Consistoire israélite de France et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ont déposé une plainte pénale en France contre la société Internet californienne et son ex-président, Tim KOOGLE.
Yahoo! et Tim KOOGLE étaient poursuivis pour avoir autorisé la vente d'objets nazis sur les pages "enchères en ligne" de l'annuaire.
En février 2003, le tribunal correctionnel de Paris a jugé en première instance que ce type de vente en ligne ne constitue pas un délit "d'apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité".
Par conséquent, Yahoo! et son ex-dirigeant ont été relaxés. Seuls le MRAP et l'Amicale des déportés d'Auschwitz ont décidé de faire appel de cette décision.
Dans ce contexte, mercredi 19 janvier 2005, les plaignants ont argué devant la cour d'appel de Paris que les anciennes pratiques commerciales de Yahoo constituent une "injure grave à la civilisation".
De son côté, l'avocat de Yahoo! en France a rappelé que la société américaine ne pouvait et ne souhaitait pas procéder à un filtrage des enchères en direction des seuls internautes français. Il a ajouté que le groupe a stoppé la vente d'objets nazis sur l'ensemble de ses sites dès 2001.
Dans cette affaire, Yahoo! devrait avoir le dernier mot : Le représentant du parquet général a estimé mercredi que le jugement rendu en première instance doit être confirmé, le délit d'"apologie de crime" n'étant pas constitué.
La cour d'appel de Paris va rendre son arrêt en mars 2005. Le MRAP et l'Amicale réclament 1 euro de dédommagement à l'ancien patron de Yahoo, ainsi que la publication de l'arrêt dans plusieurs organes de presse français, européens et américains.
Le dossier des objets nazis vendus aux enchères sur Yahoo! sort de l'ombre.
En octobre 2000, l'Amicale des déportés d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, le Consistoire israélite de France et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) ont déposé une plainte pénale en France contre la société Internet californienne et son ex-président, Tim KOOGLE.
Yahoo! et Tim KOOGLE étaient poursuivis pour avoir autorisé la vente d'objets nazis sur les pages "enchères en ligne" de l'annuaire.
En février 2003, le tribunal correctionnel de Paris a jugé en première instance que ce type de vente en ligne ne constitue pas un délit "d'apologie de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité".
Par conséquent, Yahoo! et son ex-dirigeant ont été relaxés. Seuls le MRAP et l'Amicale des déportés d'Auschwitz ont décidé de faire appel de cette décision.
Dans ce contexte, mercredi 19 janvier 2005, les plaignants ont argué devant la cour d'appel de Paris que les anciennes pratiques commerciales de Yahoo constituent une "injure grave à la civilisation".
De son côté, l'avocat de Yahoo! en France a rappelé que la société américaine ne pouvait et ne souhaitait pas procéder à un filtrage des enchères en direction des seuls internautes français. Il a ajouté que le groupe a stoppé la vente d'objets nazis sur l'ensemble de ses sites dès 2001.
Dans cette affaire, Yahoo! devrait avoir le dernier mot : Le représentant du parquet général a estimé mercredi que le jugement rendu en première instance doit être confirmé, le délit d'"apologie de crime" n'étant pas constitué.
La cour d'appel de Paris va rendre son arrêt en mars 2005. Le MRAP et l'Amicale réclament 1 euro de dédommagement à l'ancien patron de Yahoo, ainsi que la publication de l'arrêt dans plusieurs organes de presse français, européens et américains.
