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Après une première étude sur le P2P recommandant la facturation de l'upload, le Cerna se penche désormais sur les outils de gestion des droits numériques.
Après une première étude sur le P2P recommandant la facturation de l'upload, le Cerna, Centre d'Economie Industrielle de l'Ecole des Mines de Paris, se penche désormais sur les DRM, ces systèmes d'encryptage permettant la gestion numérique des droits d'auteur.
"On assiste avec eux à l'apparition d'un nouvel objet économique. Ce drôle d'outil permet la distribution payante de contenus sur des réseaux numériques : Internet haut-débit, télédiffusion numérique, réseaux mobiles. Ce faisant, il introduit des contraintes sur l'usage des contenus. [...] Les DRMs se substituent aux mécanismes de paiement liés aux supports physiques traditionnels. Leur adoption va donc conditionner la capacité des réseaux à nouer avec les détenteurs de droits des partenariats durables. Elle va aussi conditionner la compatibilité des réseaux entre eux, et la concurrence entre moyens d'accès." explique Olivier BOMSEL, chercheur au CERNA.
"L'étude montre que l'adoption de DRMs sur les réseaux de distribution dédiés (câble, satellite, mobile, TVDSL...) est nettement plus rapide que sur des réseaux ouverts, type Internet, dont le déploiement est subventionné par le contournement. Nul ne sait encore quelle sera l'issue de cette course, mais il n'est pas sûr que les réseaux les plus ouverts soient les plus avantagés... La question des DRMs permet de voir sous un jour différent les formes et les enjeux de la concurrence entre réseaux.
Cette concurrence nourrit pourtant une actualité abondante : déploiement d'Internet haut-débit, de la TNT, des enregistreurs numériques, des réseaux 3G, chronologie des médias, etc." complète t'il.
Technologie logicielle servant entre autres à facturer les contenus numériques, les DRM sont actuellement soutenus par les plus grands noms de l'informatique, de l'électronique et bien sûr du logiciel. Mais à l'image de la stratégie d'Apple avec FAIRplay, le DRM utilisé dans les iPods, l'apparition d'un standard ouvert reste difficile, malgré la récente alliance entre , AOL et Microsoft dans ce domaine.
Après une première étude sur le P2P recommandant la facturation de l'upload, le Cerna, Centre d'Economie Industrielle de l'Ecole des Mines de Paris, se penche désormais sur les DRM, ces systèmes d'encryptage permettant la gestion numérique des droits d'auteur.
"On assiste avec eux à l'apparition d'un nouvel objet économique. Ce drôle d'outil permet la distribution payante de contenus sur des réseaux numériques : Internet haut-débit, télédiffusion numérique, réseaux mobiles. Ce faisant, il introduit des contraintes sur l'usage des contenus. [...] Les DRMs se substituent aux mécanismes de paiement liés aux supports physiques traditionnels. Leur adoption va donc conditionner la capacité des réseaux à nouer avec les détenteurs de droits des partenariats durables. Elle va aussi conditionner la compatibilité des réseaux entre eux, et la concurrence entre moyens d'accès." explique Olivier BOMSEL, chercheur au CERNA.
"L'étude montre que l'adoption de DRMs sur les réseaux de distribution dédiés (câble, satellite, mobile, TVDSL...) est nettement plus rapide que sur des réseaux ouverts, type Internet, dont le déploiement est subventionné par le contournement. Nul ne sait encore quelle sera l'issue de cette course, mais il n'est pas sûr que les réseaux les plus ouverts soient les plus avantagés... La question des DRMs permet de voir sous un jour différent les formes et les enjeux de la concurrence entre réseaux.
Cette concurrence nourrit pourtant une actualité abondante : déploiement d'Internet haut-débit, de la TNT, des enregistreurs numériques, des réseaux 3G, chronologie des médias, etc." complète t'il.
Technologie logicielle servant entre autres à facturer les contenus numériques, les DRM sont actuellement soutenus par les plus grands noms de l'informatique, de l'électronique et bien sûr du logiciel. Mais à l'image de la stratégie d'Apple avec FAIRplay, le DRM utilisé dans les iPods, l'apparition d'un standard ouvert reste difficile, malgré la récente alliance entre , AOL et Microsoft dans ce domaine.
