L’Internet haut débit grignote les parts du bas débit

Selon l'observatoire du marché français de l'Internet pour le second trimestre 2004 réalisé par l'ART, 45% des accès à la Toile mondiale se font à haut débit.

Parallèlement à une conférence "haut débit" organisée la semaine dernière, l'Autorité de régulation des télécommunications a rendu public son observatoire du marché français de l'Internet pour le second trimestre 2004.

Cet observatoire couvre l'activité de la trentaine de fournisseurs d'accès et de services Internet actifs en France, parmi lesquels : AOL, Cegetel Colt, easynet, Free, NC-Numericable, Neuf Télécom, Noos, Tele2, Tiscali, T-Online/Club-Internet et Wanadoo.

La France enregistre désormais 11 millions d'abonnements à Internet, dont 5 millions pour le haut débit, autrement dit un total d'environ 23 millions de personnes connectées au niveau national.

Toutefois, il est important de noter que le parc total d'accès à Internet n'a augmenté que de 1% entre le premier et le deuxième trimestre 2004.

Par ailleurs, bien que l'augmentation du nombre d'accès haut débit ait été marqué sur la période (+11,8%), elle reste moins élevée que celle enregistrée au premier trimestre (+23,3%).

Globalement, les accès bas débits (par le réseau téléphonique commuté - RTC) ne font plus recette (-6,5%). Résultat, alors qu'en décembre dernier 34% des accès s'effectuaient à haut débit au 30 juin 2004 cette proportion a atteint 45%.

Qu'il passe par une technologie xDSL, par câble (clientèle grand public majoritaire), BLR, fibre optique ou par satellite (clientèle entreprise), l'accès haut débit à Internet poursuit sa croissance.

Bien que l'accès par ADSL soit plébiscité par les particuliers, le parc de lignes DSL a augmenté de 25,3% au premier trimestre, de 12,9% entre le premier et le second trimestre de 2004 en France. Cerise sur le gâteau, le Net câblé a également progressé de +1,2% au deuxième trimestre.