0
Société de gestion des droits d'auteur, la SACEM estime qu'une baisse de la redevance risque de freiner "la création originale dans l'audiovisuel public".
La Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) a diffusé lundi un communiqué dans lequel elle fait part de ses craintes quant à l'éventuelle baisse de la redevance audiovisuelle.
S'exprimant au nom de ses membres, auteurs, compositeurs et éditeurs, la SACEM (www.sacem.fr) estime que la baisse de la redevance souhaitée par le gouvernement français risque de freiner "la création originale dans l'audiovisuel public".
La SACEM rappelle que le gouvernement RAFFARIN propose dans son projet de loi de finances 2005 "de réduire d'un demi euro le barème de la redevance audiovisuelle" et "d'exonérer de redevance les résidences secondaires".
"Une telle disposition conduirait sans nul doute à une lourde perte de ressources pour la télévision publique", or, ajoute la SACEM, "le service public reste l'un des rares espaces d'expression ouvert à toutes les musiques".
La musique sur les chaînes hertziennes privées se limite à la "Star Pop Academy", une dizaine de clips vidéo tournant en boucle, la énième visite d'une chanteuse québécoise, la diffusion à 3h du matin d'un concert de Jazz... Triste !
La télévision publique, Arte et France 5 mises à part, ne sait plus quoi faire pour fidéliser et développer son audience face à la "Fast/Trash TV" qui fait un carton. Si la baisse de la redevance influence sa mauvaise fortune, il est probable que la TV publique adopte sans phare les mêmes recettes que sa soeur ennemie...
La SACEM soutient que le niveau de la redevance en France est très inférieur à celui de ses grands voisins européens. Pour toutes ses raisons, elle appelle les parlementaires "à prendre leur responsabilité". Il paraît peu probable, quoi qu'il en soit, que la redevance audiovisuelle ne soit pas revue à la baisse.
La Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) a diffusé lundi un communiqué dans lequel elle fait part de ses craintes quant à l'éventuelle baisse de la redevance audiovisuelle.
S'exprimant au nom de ses membres, auteurs, compositeurs et éditeurs, la SACEM (www.sacem.fr) estime que la baisse de la redevance souhaitée par le gouvernement français risque de freiner "la création originale dans l'audiovisuel public".
La SACEM rappelle que le gouvernement RAFFARIN propose dans son projet de loi de finances 2005 "de réduire d'un demi euro le barème de la redevance audiovisuelle" et "d'exonérer de redevance les résidences secondaires".
"Une telle disposition conduirait sans nul doute à une lourde perte de ressources pour la télévision publique", or, ajoute la SACEM, "le service public reste l'un des rares espaces d'expression ouvert à toutes les musiques".
La musique sur les chaînes hertziennes privées se limite à la "Star Pop Academy", une dizaine de clips vidéo tournant en boucle, la énième visite d'une chanteuse québécoise, la diffusion à 3h du matin d'un concert de Jazz... Triste !
La télévision publique, Arte et France 5 mises à part, ne sait plus quoi faire pour fidéliser et développer son audience face à la "Fast/Trash TV" qui fait un carton. Si la baisse de la redevance influence sa mauvaise fortune, il est probable que la TV publique adopte sans phare les mêmes recettes que sa soeur ennemie...
La SACEM soutient que le niveau de la redevance en France est très inférieur à celui de ses grands voisins européens. Pour toutes ses raisons, elle appelle les parlementaires "à prendre leur responsabilité". Il paraît peu probable, quoi qu'il en soit, que la redevance audiovisuelle ne soit pas revue à la baisse.
