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Moins de la moitié des entreprises de l'Union européenne "pré-élargissement" à 25 ont mené des activités innovantes, selon les résultats d'une étude Eurostat.
L'office d'information statistique Eurostat (http://europa.eu.int/comm/eurostat/) a mis en ligne vendredi les résultats de la troisième enquête communautaire sur l'innovation au sein de l'UE des '15', la Norvège et l'Islande ("Innovation in Europe Results for the EU, Iceland and Norway").
Entre 1998 et 2000, "44% des entreprises de l'UE des 15 menaient, sous une forme ou une autre, des activités innovantes, et la grande majorité d'entre elles (93%) ont réalisé avec succès une innovation au cours de la période considérée."
Selon les critères d'Eurostat, ces activités innovantes regroupent : la conception et la commercialisation de nouveaux services et produits, le financement, les dépenses la coopération en matière de R&D, les sources d'information pour innover, les brevets et autres méthodes de protection.
On trouve, sur la période concernée, la plus forte proportion d'entreprises ayant eu une activité innovante en Irlande (65% des entreprises), puis en Allemagne (61%), en Belgique (50%) et en Autriche (49%). Les proportions les plus faibles ont été observées en Grèce (28%), en Espagne (33%), en Italie et au Royaume-Uni (36% chacun). La France est dans la moyenne (41%).
Eurostat a également souligné que "plus les entreprises sont grandes, plus elles sont susceptibles d'innovation." Au sein de l'UE, 77% des grandes entreprises et 39% des moyennes (les entreprises de moins de 10 salariés ne sont pas prises en compte) ont indiqué avoir réalisé des activités innovantes.
Par ailleurs, sur la période, 47% des entreprises industrielles de l'UE des 15 ont mené des activités innovantes, contre 40% pour celles du secteur des services. La situation est inversée en Grèce et au Portugal, alors que les proportions sont pratiquement égales dans les deux secteurs au Luxembourg et en Suède.
Les freins à l'innovation les plus souvent cités sont : "les coûts trop élevés", "l'absence de sources de financement appropriées" ainsi que "les risques économiques excessifs". Outre les facteurs économiques, "l'absence de personnel qualifié" était également considérée en 2000 comme un frein à l'innovation.
Ces résultats Eurostat vont être complétés d'informations sur les 10 nouveaux Etats membres - l'UE est passée à 25, le 1er mai dernier -, données qui paraîtront en juin 2004 dans les publications "Statistiques en bref".
L'office d'information statistique Eurostat (http://europa.eu.int/comm/eurostat/) a mis en ligne vendredi les résultats de la troisième enquête communautaire sur l'innovation au sein de l'UE des '15', la Norvège et l'Islande ("Innovation in Europe Results for the EU, Iceland and Norway").
Entre 1998 et 2000, "44% des entreprises de l'UE des 15 menaient, sous une forme ou une autre, des activités innovantes, et la grande majorité d'entre elles (93%) ont réalisé avec succès une innovation au cours de la période considérée."
Selon les critères d'Eurostat, ces activités innovantes regroupent : la conception et la commercialisation de nouveaux services et produits, le financement, les dépenses la coopération en matière de R&D, les sources d'information pour innover, les brevets et autres méthodes de protection.
On trouve, sur la période concernée, la plus forte proportion d'entreprises ayant eu une activité innovante en Irlande (65% des entreprises), puis en Allemagne (61%), en Belgique (50%) et en Autriche (49%). Les proportions les plus faibles ont été observées en Grèce (28%), en Espagne (33%), en Italie et au Royaume-Uni (36% chacun). La France est dans la moyenne (41%).
Eurostat a également souligné que "plus les entreprises sont grandes, plus elles sont susceptibles d'innovation." Au sein de l'UE, 77% des grandes entreprises et 39% des moyennes (les entreprises de moins de 10 salariés ne sont pas prises en compte) ont indiqué avoir réalisé des activités innovantes.
Par ailleurs, sur la période, 47% des entreprises industrielles de l'UE des 15 ont mené des activités innovantes, contre 40% pour celles du secteur des services. La situation est inversée en Grèce et au Portugal, alors que les proportions sont pratiquement égales dans les deux secteurs au Luxembourg et en Suède.
Les freins à l'innovation les plus souvent cités sont : "les coûts trop élevés", "l'absence de sources de financement appropriées" ainsi que "les risques économiques excessifs". Outre les facteurs économiques, "l'absence de personnel qualifié" était également considérée en 2000 comme un frein à l'innovation.
Ces résultats Eurostat vont être complétés d'informations sur les 10 nouveaux Etats membres - l'UE est passée à 25, le 1er mai dernier -, données qui paraîtront en juin 2004 dans les publications "Statistiques en bref".
