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Déterminé, Mario MONTI, commissaire européen en charge de la concurrence, a annoncé le 18 mars 2004 l'échec des négociations engagées entre l'américain Microsoft (www.microsoft.com) et la Commission européenne (http://europa.eu.int).
Depuis 4 ans, le numéro un mondial de l'édition logicielle, accusé d'abus de position dominante, fait l'objet d'une investigation de la part de l'exécutif européen, investigation qui devrait arriver à sa conclusion lors de l'énoncé du verdict définitif de Bruxelles, le 24 mars 2004.
Inquiète, la direction de Microsoft, représentée par Steve BALLMER, PDG du groupe, et par son responsable juridique, Brad SMITH, a elle-même présenté à Bruxelles en début de semaine ses arguments à Mario MONTI.
Steve BALLMER souhaitait négocier un accord « amiable » pour éviter que son groupe ait à verser une trop lourde amende, voire à modifier son système d'exploitation, Windows.
Bruxelles estime, d'une part, que Microsoft limite l'accès aux informations techniques nécessaires pour faire fonctionner les produits d'éditeurs concurrents sous Windows, et qu'il « affaiblit la concurrence » en intégrant son propre lecteur media (Windows Media Player) à son OS.
Jeudi, bien que Mario MONTI ait salué « l'esprit constructif et coopératif » dont l'entreprise américaine a fait preuve ces dernières semaines, celui-ci a précisé que les consommateurs européens « seront mieux servis par une décision qui crée un fort précédent. »
Microsoft, désormais persuadé que la Commission européenne lui infligera une très lourde amende mercredi prochain, considère l'initiative de Bruxelles comme une « étape supplémentaire dans un processus qui pourrait se prolonger. »
Qui sortira gagnant du bras de fer entre Microsoft et Bruxelles ?
Depuis 4 ans, le numéro un mondial de l'édition logicielle, accusé d'abus de position dominante, fait l'objet d'une investigation de la part de l'exécutif européen, investigation qui devrait arriver à sa conclusion lors de l'énoncé du verdict définitif de Bruxelles, le 24 mars 2004.
Inquiète, la direction de Microsoft, représentée par Steve BALLMER, PDG du groupe, et par son responsable juridique, Brad SMITH, a elle-même présenté à Bruxelles en début de semaine ses arguments à Mario MONTI.
Steve BALLMER souhaitait négocier un accord « amiable » pour éviter que son groupe ait à verser une trop lourde amende, voire à modifier son système d'exploitation, Windows.
Bruxelles estime, d'une part, que Microsoft limite l'accès aux informations techniques nécessaires pour faire fonctionner les produits d'éditeurs concurrents sous Windows, et qu'il « affaiblit la concurrence » en intégrant son propre lecteur media (Windows Media Player) à son OS.
Jeudi, bien que Mario MONTI ait salué « l'esprit constructif et coopératif » dont l'entreprise américaine a fait preuve ces dernières semaines, celui-ci a précisé que les consommateurs européens « seront mieux servis par une décision qui crée un fort précédent. »
Microsoft, désormais persuadé que la Commission européenne lui infligera une très lourde amende mercredi prochain, considère l'initiative de Bruxelles comme une « étape supplémentaire dans un processus qui pourrait se prolonger. »
Qui sortira gagnant du bras de fer entre Microsoft et Bruxelles ?