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Bernard EBBERS, l'ex-Président directeur général de WorldCom, opérateur américain placé sous la protection de la loi sur les faillites en juillet 2002, a été inculpé de fraude lors d'un jugement pénal rendu mardi 2 mars 2004.
WorldCom a été rebaptisé MCI après « le scandale » qui a suivi la découverte d'irrégularités comptables évaluées à 11 milliards de dollars.
Scott SULLIVAN, l'ex-directeur financier de l'opérateur, a finalement choisi de plaider coupable de « conspiration, fraude et fausses déclarations. »
Les deux dirigeants ont été contraints à la démission en 2002. L'ex-CEO EBBERS a réalisé une soixantaine d'acquisitions pour faire de WorldCom le deuxième opérateur américain longue distance, avant la chute ! SULLIVAN aurait enregistré les investissements de manière inadéquate et masqué les pertes nettes.
D'après les autorités américaines, le groupe et ses dirigeants ont mis en oeuvre un plan pour « gonfler artificiellement » la valeur des actions et obligations de WorldCom « en falsifiant intentionnellement les informations fournies à la Commission des opérations de bourse (Securities and Exchange Commission - SEC) », a déclaré l'Attorney de l'Oklahoma l'été dernier.
Mardi, lors d'une conférence de presse à New York, l'Attorney General John ASHCROFT a insisté sur le fait que « les dirigeants d'entreprises qui tentent d'avoir les investisseurs en les trompant sur la nature de leurs activités ne sont pas au-dessus des lois, au contraire ils sont tenus pour responsables. »
La nouvelle direction de MCI (ex-WorldCom) souhaite pouvoir sortir de la procédure d'administration judiciaire au printemps 2004, après avoir réorganisé ses activités et remboursé la majeure partie de sa dette de 41 milliards de dollars.
WorldCom a été rebaptisé MCI après « le scandale » qui a suivi la découverte d'irrégularités comptables évaluées à 11 milliards de dollars.
Scott SULLIVAN, l'ex-directeur financier de l'opérateur, a finalement choisi de plaider coupable de « conspiration, fraude et fausses déclarations. »
Les deux dirigeants ont été contraints à la démission en 2002. L'ex-CEO EBBERS a réalisé une soixantaine d'acquisitions pour faire de WorldCom le deuxième opérateur américain longue distance, avant la chute ! SULLIVAN aurait enregistré les investissements de manière inadéquate et masqué les pertes nettes.
D'après les autorités américaines, le groupe et ses dirigeants ont mis en oeuvre un plan pour « gonfler artificiellement » la valeur des actions et obligations de WorldCom « en falsifiant intentionnellement les informations fournies à la Commission des opérations de bourse (Securities and Exchange Commission - SEC) », a déclaré l'Attorney de l'Oklahoma l'été dernier.
Mardi, lors d'une conférence de presse à New York, l'Attorney General John ASHCROFT a insisté sur le fait que « les dirigeants d'entreprises qui tentent d'avoir les investisseurs en les trompant sur la nature de leurs activités ne sont pas au-dessus des lois, au contraire ils sont tenus pour responsables. »
La nouvelle direction de MCI (ex-WorldCom) souhaite pouvoir sortir de la procédure d'administration judiciaire au printemps 2004, après avoir réorganisé ses activités et remboursé la majeure partie de sa dette de 41 milliards de dollars.