Au 1er janvier 2004, plus de 273 000 lignes étaient dégroupées

16 janvier 2004 à 00h00
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L'Autorité de régulation des télécommunications (ART), qui à travers son Président vient de présenter ses vœux à la presse et aux industriels, a précisé jeudi que 273 255 lignes étaient dégroupées en France au 1er janvier 2004, dont 3 795 lignes totalement pour une clientèle d'entreprises.

2003 a été l'année « du décollage du dégroupage en France », a souligné l'ART. En effet, il y a un an le nombre de lignes dégroupées ne dépassait pas 4 000.

Le dégroupage de la boucle locale « consiste à permettre aux nouveaux opérateurs d'utiliser le réseau local de l'opérateur historique pour desservir directement leurs abonnés », selon la définition de l'Autorité.

Les lignes en dégroupage partiel sont concentrées sur de grandes agglomérations françaises : Paris et sa banlieue, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux, Lille, etc. En 2004, d'autres communes vont pouvoir bénéficier d'offres ADSL basées sur le dégroupage.

Par ailleurs, l'an dernier 400 espaces dédiés à la « cohabitation » dans les salles de France Télécom ont été livrés par l'opérateur historique, afin de permettre à d'autres opérateurs d'y installer leurs équipements.

Au 1er janvier, dix opérateurs ont signé une convention de dégroupage avec FT : Free et Telecom Italia visent plus spécifiquement le marché résidentiel, Colt et Easynet s'adressent « exclusivement » au marché des entreprises, essentiellement sur Paris et sa petite couronne, alors que LDCom et Cegetel développent une stratégie « globale » (cible résidentielle et professionnelle).

Enfin, quatre opérateurs spécialisés se positionnent sur des marchés régionaux, en métropole ou dans les DOM.

Concernant les services, désormais des offres « Triple Play » sont proposées. Elles associent Voix sur IP, Internet haut débit (les débits augmentent jusqu'à 2Mbits/s grâce au dégroupage) et la TV via DSL.

Jeudi 15 janvier 04, lors de la présentation des vœux, Paul CHAMPSAUR a abordé cette évolution « positive » du marché. Le Président de l'ART a également insisté sur le fait qu'une « transposition rapide et fidèle » des directives européennes est nécessaire au développement de la concurrence, une concurrence qui « bénéficiera aux consommateurs, particuliers comme entreprises, suscitera l'investissement et favorisera l'innovation. »

Le projet de loi « pour la confiance dans l'économie numérique » (projet LEN) défendu par Nicole FONTAINE, critiqué par de nombreuses organisations dont l'AFA et la ligue ODEBI, est censé faire de cette transposition une réalité.
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