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Le 26 septembre dernier, lors du colloque "Competition in Broadband", organisé par Tiscali et l'Ecta à Bruxelles, Paul CHAMPSAUR, Président de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), a présenté le point de vue du régulateur français.
"La concurrence sur le haut débit, en particulier sur l'ADSL (asymmetric digital Subscriber line), a mal débuté en Europe. Pratiquement partout, le démarrage a été le fait d'initiatives des opérateurs historiques, en situation de monopole quasi total sur la boucle locale", a souligné M. CHAMPSAUR.
Pour que se développe "une véritable compétition sur ce marché", les régulateurs ont réagi mais ne disposaient pas alors d'historique de l'interconnexion des réseaux d'accès haut débit, à l'inverse de la téléphonie vocale.
Heureusement, même si les régulateurs ont eu plus de difficultés à définir les spécifications techniques d'interconnexion du haut débit, "le coût des infrastructures a très fortement baissé. Les prix des DSLAM (digital subscriber line access multiplexer) et des modems ont quasiment été divisés par 5, voire par 10 en quatre ans", a précisé le Président de l'ART.
De même, a-t-il ajouté, "les tarifs ont évolué très rapidement dans le temps, par exemple de 20 à 30% de baisse des prix de gros chaque année."
En France, l'ART a retenu trois options pour permettre aux FAI de proposer des offres d'accès à Internet via l'ADSL : avec l'option 5, le trafic de l'abonné ADSL "est livré au fournisseur d'accès directement sur son centre serveur" par France Télécom...
Avec l'option 3, les opérateurs achètent à l'opérateur historique une prestation de collecte du trafic DSL sur sa boucle locale et revendent aux FAI "une prestation globale d'accès, de collecte du trafic et de transport".
Enfin, l'option 1, est la mise à disposition par France Télécom à ses concurrents de la paire de cuivre raccordant l'abonné (dégroupage total ou partiel).
Aujourd'hui, l'ART estime la part de marché de détail de Wanadoo (groupe FT) à environ 60%, contre 80% fin 2002, celle de sa maison mère France Télécom à 90% pour le transport et à 93% pour l'accès...
En un an, les concurrents de France Télécom auront gagné près de 10% du marché de l'ADSL en valeur. A titre de comparaison, Paul CHAMPSAUR souligne que depuis 1998, "les opérateurs alternatifs ont pris 10% en valeur du marché de la téléphonie vocale".
Désormais, a insisté Paul CHAMPSAUR, "la régulation entre dans une nouvelle phase pour se trouver plus proche de la réalité des marchés. S'il est trop tôt pour en préjuger les résultats, l'ART poursuivra son action en faveur de la concurrence en général et sur le marché du haut débit en particulier."
"La concurrence sur le haut débit, en particulier sur l'ADSL (asymmetric digital Subscriber line), a mal débuté en Europe. Pratiquement partout, le démarrage a été le fait d'initiatives des opérateurs historiques, en situation de monopole quasi total sur la boucle locale", a souligné M. CHAMPSAUR.
Pour que se développe "une véritable compétition sur ce marché", les régulateurs ont réagi mais ne disposaient pas alors d'historique de l'interconnexion des réseaux d'accès haut débit, à l'inverse de la téléphonie vocale.
Heureusement, même si les régulateurs ont eu plus de difficultés à définir les spécifications techniques d'interconnexion du haut débit, "le coût des infrastructures a très fortement baissé. Les prix des DSLAM (digital subscriber line access multiplexer) et des modems ont quasiment été divisés par 5, voire par 10 en quatre ans", a précisé le Président de l'ART.
De même, a-t-il ajouté, "les tarifs ont évolué très rapidement dans le temps, par exemple de 20 à 30% de baisse des prix de gros chaque année."
En France, l'ART a retenu trois options pour permettre aux FAI de proposer des offres d'accès à Internet via l'ADSL : avec l'option 5, le trafic de l'abonné ADSL "est livré au fournisseur d'accès directement sur son centre serveur" par France Télécom...
Avec l'option 3, les opérateurs achètent à l'opérateur historique une prestation de collecte du trafic DSL sur sa boucle locale et revendent aux FAI "une prestation globale d'accès, de collecte du trafic et de transport".
Enfin, l'option 1, est la mise à disposition par France Télécom à ses concurrents de la paire de cuivre raccordant l'abonné (dégroupage total ou partiel).
Aujourd'hui, l'ART estime la part de marché de détail de Wanadoo (groupe FT) à environ 60%, contre 80% fin 2002, celle de sa maison mère France Télécom à 90% pour le transport et à 93% pour l'accès...
En un an, les concurrents de France Télécom auront gagné près de 10% du marché de l'ADSL en valeur. A titre de comparaison, Paul CHAMPSAUR souligne que depuis 1998, "les opérateurs alternatifs ont pris 10% en valeur du marché de la téléphonie vocale".
Désormais, a insisté Paul CHAMPSAUR, "la régulation entre dans une nouvelle phase pour se trouver plus proche de la réalité des marchés. S'il est trop tôt pour en préjuger les résultats, l'ART poursuivra son action en faveur de la concurrence en général et sur le marché du haut débit en particulier."
