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La DATAR (Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale) a rendu publique en fin de semaine dernière une étude commandée à l'Observatoire régional des télécommunications (ORTEL).
Sorte d'atlas réalisé avec le soutien des cabinets Tactis et Idate, cette étude sur "l'état des régions dans la société de l'information" constitue, selon la DATAR, "un premier état des lieux complet de la France numérique".
Premier constat, la répartition du haut débit en France reste "inégalitaire".
Fin 2002, l'Internet haut débit était accessible à 74% de la population française. Or, cette population est concentrée sur 21% du territoire. Au final, quelques 9000 communes sont partiellement ou totalement couvertes par l'une des technologies d'accès : DSL, câble, boucle locale radio, fibre optique...
L'ORTEL souligne également que 26% de la population française, soit 15 millions de personnes, sont situés dans des communes ne disposant d'aucune offre, "hors satellite et liaisons louées".
Au niveau des infrastructures, la France est bien couverte par "les dorsales" ou "autoroutes numériques", mais "il existe encore une double insuffisance au niveau des réseaux intermédiaires (réseaux de collecte en fibre optique) et au niveau des boucles locales (desserte)".
Par ailleurs, la France reste divisée en trois catégories :
Les zones de "concurrence" bénéficient des principaux investissements des opérateurs, elles représentent environ 2% du territoire pour 32% de la population. Les zones "d'opportunité" (20% du territoire pour 42% de la population) restent isolées. Enfin, les zones "de fragilité", rurales le plus souvent (78% du territoire pour 26% de la population), n'ont pas accès à des solutions technologiques haut débit de masse "hors l'offre par satellite et la liaison louée réservées à quelques entreprises, car trop coûteuses".
Face à ces inégalités d'accès, les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à réagir. Quant à l'investissement des acteurs publics (Etat, collectivités territoriales) pour le déploiement du haut débit, il est en moyenne de 52 euros par habitant.
Pour conclure, l'étude constate une utilisation plus forte d'Internet parmi les petites et moyennes entreprises (77% des PME sont désormais connectées à Internet).
Disponible en ligne sur www.ortel.fr, l'étude de l'ORTEL inclut près de 450 cartes.
Sorte d'atlas réalisé avec le soutien des cabinets Tactis et Idate, cette étude sur "l'état des régions dans la société de l'information" constitue, selon la DATAR, "un premier état des lieux complet de la France numérique".
Premier constat, la répartition du haut débit en France reste "inégalitaire".
Fin 2002, l'Internet haut débit était accessible à 74% de la population française. Or, cette population est concentrée sur 21% du territoire. Au final, quelques 9000 communes sont partiellement ou totalement couvertes par l'une des technologies d'accès : DSL, câble, boucle locale radio, fibre optique...
L'ORTEL souligne également que 26% de la population française, soit 15 millions de personnes, sont situés dans des communes ne disposant d'aucune offre, "hors satellite et liaisons louées".
Au niveau des infrastructures, la France est bien couverte par "les dorsales" ou "autoroutes numériques", mais "il existe encore une double insuffisance au niveau des réseaux intermédiaires (réseaux de collecte en fibre optique) et au niveau des boucles locales (desserte)".
Par ailleurs, la France reste divisée en trois catégories :
Les zones de "concurrence" bénéficient des principaux investissements des opérateurs, elles représentent environ 2% du territoire pour 32% de la population. Les zones "d'opportunité" (20% du territoire pour 42% de la population) restent isolées. Enfin, les zones "de fragilité", rurales le plus souvent (78% du territoire pour 26% de la population), n'ont pas accès à des solutions technologiques haut débit de masse "hors l'offre par satellite et la liaison louée réservées à quelques entreprises, car trop coûteuses".
Face à ces inégalités d'accès, les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à réagir. Quant à l'investissement des acteurs publics (Etat, collectivités territoriales) pour le déploiement du haut débit, il est en moyenne de 52 euros par habitant.
Pour conclure, l'étude constate une utilisation plus forte d'Internet parmi les petites et moyennes entreprises (77% des PME sont désormais connectées à Internet).
Disponible en ligne sur www.ortel.fr, l'étude de l'ORTEL inclut près de 450 cartes.