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Jeu de mains, jeu de vilains ?
L'agence Reuters a relayé lundi les résultats d'une étude suédoise menée, sur la demande du gouvernement suédois, par la très sérieuse Swedish National Road Administration (SNRA), autorité nationale en charge de l'administration routière.
Cette étude concerne les effets de la téléphonie - mobile - au volant sur la conduite. Pour ce projet, la SNRA (www.vv.se) a placé des volontaires dans des simulateurs de conduite. Un premier groupe de 24 personnes disposait de kits mains-libres, l'autre de téléphones mobiles sans kits.
Lors de leur voyage virtuel d'une heure et demie, chacun des 48 conducteurs, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, a reçu une dizaine d'appels téléphoniques. Le test n'a révélé aucune différence notable de temps de réaction, vital, entre les conducteurs des deux groupes.
Au final, comme l'a déclaré à Reuters le Directeur général de la SNRA, Ingemar SKOGO, "la distraction provoquée par la conversation téléphonique pose problème." Par conséquent, "mains-libres" ou pas, le cerveau se concentre plus sur la conversation que sur la route. Le téléphone au volant est donc "potentiellement dangereux".
Récemment le journal Psychological Science arrivait aux mêmes conclusions que la SNRA, en soulignant que l'attention du conducteur, plus que la prise en main du mobile, est en jeu dans le contrôle de son véhicule.
Bien que de nombreux pays européens, dont la France, mais pas la Suède (!), et certains Etats américains, aient interdit l'utilisation des mobiles en conduisant, pour éviter que l'auto ne se transforme en cercueil roulant, le kit mains-libres ou les écouteurs et amplificateurs peuvent être légalement utilisés dans la plupart des cas.
Quoi qu'il en soit, il semble que la SNRA n'ait pas l'intention de recommander au gouvernement suédois d'envisager une nouvelle législation pour interdire l'usage du téléphone mobile au volant...
L'agence Reuters a relayé lundi les résultats d'une étude suédoise menée, sur la demande du gouvernement suédois, par la très sérieuse Swedish National Road Administration (SNRA), autorité nationale en charge de l'administration routière.
Cette étude concerne les effets de la téléphonie - mobile - au volant sur la conduite. Pour ce projet, la SNRA (www.vv.se) a placé des volontaires dans des simulateurs de conduite. Un premier groupe de 24 personnes disposait de kits mains-libres, l'autre de téléphones mobiles sans kits.
Lors de leur voyage virtuel d'une heure et demie, chacun des 48 conducteurs, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, a reçu une dizaine d'appels téléphoniques. Le test n'a révélé aucune différence notable de temps de réaction, vital, entre les conducteurs des deux groupes.
Au final, comme l'a déclaré à Reuters le Directeur général de la SNRA, Ingemar SKOGO, "la distraction provoquée par la conversation téléphonique pose problème." Par conséquent, "mains-libres" ou pas, le cerveau se concentre plus sur la conversation que sur la route. Le téléphone au volant est donc "potentiellement dangereux".
Récemment le journal Psychological Science arrivait aux mêmes conclusions que la SNRA, en soulignant que l'attention du conducteur, plus que la prise en main du mobile, est en jeu dans le contrôle de son véhicule.
Bien que de nombreux pays européens, dont la France, mais pas la Suède (!), et certains Etats américains, aient interdit l'utilisation des mobiles en conduisant, pour éviter que l'auto ne se transforme en cercueil roulant, le kit mains-libres ou les écouteurs et amplificateurs peuvent être légalement utilisés dans la plupart des cas.
Quoi qu'il en soit, il semble que la SNRA n'ait pas l'intention de recommander au gouvernement suédois d'envisager une nouvelle législation pour interdire l'usage du téléphone mobile au volant...