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D'après les résultats d'un sondage Eurobaromètre publiés mercredi par la Commission européenne, lorsque les Européens souhaitent obtenir "des informations fiables" sur la santé ils privilégient les sources traditionnelles à Internet.
En moyenne, sur l'ensemble de l'Union européenne, près d'un citoyen sur quatre (23%) utilise Internet pour s'informer sur des questions de santé.
En matière de santé comme sur d'autres thèmes, les habitants des Pays-Bas et des pays scandinaves, le Danemark en particulier, sont d'assidus internautes. 40% des citoyens de ces deux pays naviguent sur le Réseau pour mieux appréhender des notions telles que pneumopathie atypique, dépression, ménopause, stérilité, etc.
En revanche, ils ne sont pas plus de 15% à surfer sur des problématiques 'santé' dans des pays du sud de l'Europe, la Grèce, l'Espagne - qui a été lente à réagir à la déferlante Internet, le Portugal, et... la France.
Bien évidemment, les citoyens européens se tournent en priorité vers les professionnels de la santé, tels que médecins et pharmaciens, pour se tenir au courant. Par ailleurs, les "bons vieux médias", radio, télévision, presse, "continuent à faire mieux que le Net".
A ce propos, il est intéressant de souligner que la France dispose désormais d'une émission télévisée de vulgarisation intelligente quasi quotidienne sur le sujet : le "Journal/Magazine de la Santé" sur la 5ème.
En terme de "confiance", les organisations médicales et sanitaires, telles que la Croix-Rouge et Médecins sans frontières, obtiennent le score le plus élevé (84%), tandis que les entreprises et les partis politiques occupent le bas du classement (respectivement 16% et 11%).
David BYRNE, Commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, estime pour sa part que les résultats du sondage Eurobaromètre "prouvent qu'il existe une demande manifeste d'informations en ligne sur la santé parmi les citoyens européens, bien que ceux-ci s'interrogent sur la fiabilité des informations santé qui peuvent être trouvées sur le Web."
Conscient du problème, l'exécutif européen a récemment publié une recommandation concernant les critères de qualité applicables aux sites Internet consacrés au secteur, et ce dans le cadre de l'initiative "e-Santé".
L'amélioration de l'information est une des priorités du programme d'action communautaire dans le domaine de la santé publique pour la période 2003-2008.
A noter : La prochaine conférence ministérielle de l'Union européenne sur la santé en ligne se tiendra à Bruxelles les 22 et 23 mai 2003.
En moyenne, sur l'ensemble de l'Union européenne, près d'un citoyen sur quatre (23%) utilise Internet pour s'informer sur des questions de santé.
En matière de santé comme sur d'autres thèmes, les habitants des Pays-Bas et des pays scandinaves, le Danemark en particulier, sont d'assidus internautes. 40% des citoyens de ces deux pays naviguent sur le Réseau pour mieux appréhender des notions telles que pneumopathie atypique, dépression, ménopause, stérilité, etc.
En revanche, ils ne sont pas plus de 15% à surfer sur des problématiques 'santé' dans des pays du sud de l'Europe, la Grèce, l'Espagne - qui a été lente à réagir à la déferlante Internet, le Portugal, et... la France.
Bien évidemment, les citoyens européens se tournent en priorité vers les professionnels de la santé, tels que médecins et pharmaciens, pour se tenir au courant. Par ailleurs, les "bons vieux médias", radio, télévision, presse, "continuent à faire mieux que le Net".
A ce propos, il est intéressant de souligner que la France dispose désormais d'une émission télévisée de vulgarisation intelligente quasi quotidienne sur le sujet : le "Journal/Magazine de la Santé" sur la 5ème.
En terme de "confiance", les organisations médicales et sanitaires, telles que la Croix-Rouge et Médecins sans frontières, obtiennent le score le plus élevé (84%), tandis que les entreprises et les partis politiques occupent le bas du classement (respectivement 16% et 11%).
David BYRNE, Commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, estime pour sa part que les résultats du sondage Eurobaromètre "prouvent qu'il existe une demande manifeste d'informations en ligne sur la santé parmi les citoyens européens, bien que ceux-ci s'interrogent sur la fiabilité des informations santé qui peuvent être trouvées sur le Web."
Conscient du problème, l'exécutif européen a récemment publié une recommandation concernant les critères de qualité applicables aux sites Internet consacrés au secteur, et ce dans le cadre de l'initiative "e-Santé".
L'amélioration de l'information est une des priorités du programme d'action communautaire dans le domaine de la santé publique pour la période 2003-2008.
A noter : La prochaine conférence ministérielle de l'Union européenne sur la santé en ligne se tiendra à Bruxelles les 22 et 23 mai 2003.