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Orsay expérimente le vote électronique

19 mars 2003 à 00h00
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La ville d'Orsay (Essonne) et la société CertiNomis, filiale du groupe La Poste spécialisée dans la signature électronique (certification, authentification), testent le vote électronique auprès de 925 volontaires, dans le cadre du projet européen True-Vote.

Du 26 février au 1er mars 2003, les électeurs orcéens se sont prononcés sur l'élargissement de la communauté d'agglomération. Tandis que le vote du 19 mars au 22 mars prochains concerne la pénurie de pétrole à laquelle l'Europe aura à faire face d'ici quelques années.

La technologie utilisée pour les deux élections est identique. Avant le test, chaque participant a reçu une carte à puce "à authentification forte" intégrant un certificat électronique personnalisé émis par Certinomis.

Ces certificats doivent permettre aux votants de valider leur vote par le biais d'un code d'accès personnel. La confidentialité et l'anonymat du vote étant assurés par l'application électronique True-Vote (www.true-vote.net).

La mairie d'Orsay, dirigée par Marie-Hélène AUBRY, maire UDF et conseillère régionale d'Ile de France, a mis en place les bornes électroniques installées dans les bureaux de vote.

"Nos équipes ont travaillé conjointement pour garantir le bon fonctionnement de l'opération expérimentée ici dans le cadre d'un vote citoyen", a souligné Inès SEN, Présidente de CertiNomis.

Avant d'ajouter qu'une telle application "sécurisée par certificats numériques" peut également être utilisée dans d'autres contextes, "d'une assemblée générale d'actionnaires, au cadre associatif."

Orsay n'est pas la première commune française à se lancer dans la démocratie électronique.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle en avril 2002, alors que la commune francilienne expérimentait "le vote par assentiment", et du second en mai 2002, la commune de Vandoeuvre-Lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) testait avec succès le e-vote depuis un bureau de vote, La CNIL ayant refusé que ce test ne soit réalisé 'à domicile'.

Outre Vandoeuvre, la CNIL avait également autorisé deux expériences similaires dans le 18ème arrondissement de Paris, et à Mérignac, près de Bordeaux.

Tous les électeurs ayant participé à ces expériences pilotes avaient l'obligation de voter de manière traditionnelle pour que soit validé leur choix.

Par ailleurs, le 28 janvier dernier au cours de la première édition des "Rencontres Démocratics", Yannick BLANC, sous-directeur aux affaires politiques et à la vie associative du ministère de l'intérieur, a signalé qu'en 2004, 64 000 bureaux de votes français allaient être équipés d'urnes électroniques.

Une fois le règlement technique peaufiné par le ministère français de l'intérieur, la procédure sera soumise à l'AMF (Association des maires de France) et à la Commission européenne.

La Belgique, de son côté, a d'ores et déjà adopté ces "e-bornes".
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