Wifi prend le chemin de la légalité en France.
Après le succès de son séminaire sur la question le 3 juillet dernier au Sénat, la Mission Ecoter (www.ecoter.org), chargée de promouvoir l'usage des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) auprès des collectivités locales, a organisé au Palais Bourbon - salle Colbert une nouvelle session 'Wifi' lundi 7 octobre au matin :
"L'onde de choc du WiFi se diffuse à l'Assemblée Nationale : concevoir, déployer et sécuriser un réseau local sans fil."
La Mission a souhaité "alimenter le débat sur la libéralisation des réseaux locaux sans fil Wireless LAN" ou Wifi (nom commercial pour la technologie IEEE 802.11b basé sur la fréquence 2,4 Ghz).
Les participants ont été accueillis par Christian JULIENNE, conseiller du président de la Mission, M.RAFFARIN. Tandis que, Pierre LASBORDES, député de la 5ème circonscription de l'Essonne, Vice-Président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, a ouvert les débats.
Les problématiques techniques (convergence et déploiement) ont été présentées par plus de dix intervenants dont : Bruno SALGUES, chercheur au laboratoire CRITIC ; Vincent BLAVET, ingénieur réseaux d'entreprises chez Systems France ; Jean Marc LAFFOND , coordinateur WLAN chez Orange Business ; Catherine MALLI-DAWSON, senior manager 'projets spéciaux' de British Telecom ; Marc TAIEB, Directeur de WIFIX ; et Didier REMBERT, Directeur collectivités locales - SAGEM.
Il était question des rapports entre la norme actuelle 802.11b et les autres technologies sans fil (Bluetooth, HiperLAN2, Boucle Locale Radio, GPRS/UMTS), mais aussi de l'évolution de cette norme "vers des débits beaucoup plus importants" (802.11a).
Par ailleurs, les usages du WLAN dans l'entreprise (réseaux privés) et dans les lieux à fort passage, dits Hot Spots, ont été détaillés.
Pour terminer, la position de l'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a été présentée par Jacques DOUFFIAGUES, membre du collège de L'ART et ancien ministre.
Le 11 juin dernier, l'ART précisait avoir "engagé des mesures concrètes en vue d'assouplir rapidement les conditions de l'utilisation des bandes de fréquences 2,4 GHz et 5 GHz (projets de décisions autorisant l'implantation libre de bornes d'accès dans des lieux de passage, 'Hot Spots', d'ici la fin de l'année 2002)."
D'après l'association Wifi Montauban, leur site Internet (www.wifi-montauban.net) n'était pas accessible ce vendredi, l'ART aurait décidé de permettre l'utilisation du Wifi à titre "expérimental" et "gratuit" pour les collectivités locales qui en auraient fait la demande entre novembre et décembre prochains. Les "licences" nécessaires seraient attribuées à partir de janvier 2003 pour une période de 3 ans.
Interrogée par NetEconomie à ce sujet, l'ART a rappelé qu'elle allait "très prochainement rendre publiques des 'lignes directrices' destinées à déterminer les conditions opérationnelles dans lesquelles vont pouvoir se dérouler des expérimentations quant aux conditions d'utilisation du Wifi en zones rurales (pour un accès Internet à haut débit dans ces zones mal desservies par les réseaux existants)."
"Wifi se diffuse à l'Assemblée Nationale" grâce à la Mission Ecoter
Par Ariane Beky
Publié le 11 octobre 2002 à 00h00
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