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Une dizaine de fournisseurs allemands d'accès à Internet auraient porté plainte lundi contre une injonction de l'autorité régionale leur imposant de bloquer la consultation de sites web néo-nazis, selon l'AFP.
L'Etat régional (Land) de Rhénanie du nord-Westphalie attend de ces sociétés qu'elles empêchent par des moyens techniques l'accès à deux sites Internet allemands accusés de propagande nazie, celle-ci étant interdite par la Constitution allemande.
ECO, l'association allemande du commerce électronique, estime que ces mesures de régulation d'Internet en Allemagne sont «irréalistes et contraires à l'intérêt commercial.»
«Nous irons jusqu'à la Cour constitutionnelle s'il le faut», aurait déclaré Harald A. SUMMA, Directeur général d'ECO, lors d'un congrès à Düsseldorf sur la liberté de l'information en ligne.
Bien que seuls 10 FAI aient porté plainte, plus de 75 fournisseurs seraient concernés. Or, une majorité d'entre eux est installée aux Etats-Unis.
Outre-Atlantique, toute intervention visant à bloquer l'accès à un site Internet est considérée comme une pratique bafouant la liberté d'expression, a signalé à l'AFP Hannah SEIFFERT, responsable juridique d'ECO.
Hannah SEIFFERT estime par ailleurs que les tentatives de mise en place de systèmes de filtrage solides «ont échoué», l'internaute souhaitant accéder à ce type de contenu parvenant le plus souvent à déjouer les barrières techniques.
L'Etat régional (Land) de Rhénanie du nord-Westphalie attend de ces sociétés qu'elles empêchent par des moyens techniques l'accès à deux sites Internet allemands accusés de propagande nazie, celle-ci étant interdite par la Constitution allemande.
ECO, l'association allemande du commerce électronique, estime que ces mesures de régulation d'Internet en Allemagne sont «irréalistes et contraires à l'intérêt commercial.»
«Nous irons jusqu'à la Cour constitutionnelle s'il le faut», aurait déclaré Harald A. SUMMA, Directeur général d'ECO, lors d'un congrès à Düsseldorf sur la liberté de l'information en ligne.
Bien que seuls 10 FAI aient porté plainte, plus de 75 fournisseurs seraient concernés. Or, une majorité d'entre eux est installée aux Etats-Unis.
Outre-Atlantique, toute intervention visant à bloquer l'accès à un site Internet est considérée comme une pratique bafouant la liberté d'expression, a signalé à l'AFP Hannah SEIFFERT, responsable juridique d'ECO.
Hannah SEIFFERT estime par ailleurs que les tentatives de mise en place de systèmes de filtrage solides «ont échoué», l'internaute souhaitant accéder à ce type de contenu parvenant le plus souvent à déjouer les barrières techniques.