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AOL affiche la plus grosse perte de l'histoire des entreprises aux Etats-Unis !
Pour le premier trimestre 2002, le leader mondial des médias et de l'internet a enregistré une perte nette de 54,24 milliards de dollars.
Cependant cette perte abyssale était attendue. Le géant américain avait prévenu dès l'année dernière que l'effondrement des valeurs liées à l'Internet et la mise en place de nouvelles règles comptables relative aux écarts d'acquisition (goodwill) allaient entraîner une provision importante.
Cette charge exceptionnelle de 54 milliards de dollars correspond à la chute de l'action AOL Time Warner, depuis la fusion en janvier 2000 du fournisseur d'accès American Online avec Time Warner, qui apportait notamment CNN dans la télévision, l'hebdomadaire Time dans l'édition et les studios Warner dans le cinéma.
A cette date, la groupe valait 290 milliards de dollars à la bourse de New York. Aujourd'hui, sa capitalisation boursière s'est effondrée à 85 milliards de dollars.
Les doutes concernant la fusion ressurgissent : au moment du mariage des deux groupes, on craignait que les activités de Time Warner, provenant de « l'ancienne économie » soient un frein à la croissance apportée par AOL, qui surfaient sur le succès de l'internet. C'est en fait le contraire !
Si les abonnements, le cinéma et la musique ont permis de faire progresser le chiffre d'affaires de 4% à 9,8 milliards de dollars, les recettes publicitaires du groupe ont reculé de 13% à 1,8 milliards de dollars, en raison d'une faiblesse persistante du marché de la publicité plus marquée pour AOL. « Les recettes publicitaires sur l'internet sont décevantes » et restent un « problème », a concédé le nouveau PDG du groupe, Dick Parsons.
Concernant ses perspectives, AOL Time Warner a réaffirmé son objectif d'une hausse de 5 à 8% du chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, mais a revu à la baisse sa prévision de croissance de l'EBITDA à 5-9% (contre une projection de 8-12% en janvier).
« Nous voyons la lumière au bout du tunnel », a tout de même souligné Dick Parsons. « Nous pensons qu'AOL va observer un tournant et (re)devenir un facteur clé de croissance pour la compagnie », a-t-il ajouté, espérant une reprise de la publicité en ligne au second semestre 2002.
Pour le premier trimestre 2002, le leader mondial des médias et de l'internet a enregistré une perte nette de 54,24 milliards de dollars.
Cependant cette perte abyssale était attendue. Le géant américain avait prévenu dès l'année dernière que l'effondrement des valeurs liées à l'Internet et la mise en place de nouvelles règles comptables relative aux écarts d'acquisition (goodwill) allaient entraîner une provision importante.
Cette charge exceptionnelle de 54 milliards de dollars correspond à la chute de l'action AOL Time Warner, depuis la fusion en janvier 2000 du fournisseur d'accès American Online avec Time Warner, qui apportait notamment CNN dans la télévision, l'hebdomadaire Time dans l'édition et les studios Warner dans le cinéma.
A cette date, la groupe valait 290 milliards de dollars à la bourse de New York. Aujourd'hui, sa capitalisation boursière s'est effondrée à 85 milliards de dollars.
Les doutes concernant la fusion ressurgissent : au moment du mariage des deux groupes, on craignait que les activités de Time Warner, provenant de « l'ancienne économie » soient un frein à la croissance apportée par AOL, qui surfaient sur le succès de l'internet. C'est en fait le contraire !
Si les abonnements, le cinéma et la musique ont permis de faire progresser le chiffre d'affaires de 4% à 9,8 milliards de dollars, les recettes publicitaires du groupe ont reculé de 13% à 1,8 milliards de dollars, en raison d'une faiblesse persistante du marché de la publicité plus marquée pour AOL. « Les recettes publicitaires sur l'internet sont décevantes » et restent un « problème », a concédé le nouveau PDG du groupe, Dick Parsons.
Concernant ses perspectives, AOL Time Warner a réaffirmé son objectif d'une hausse de 5 à 8% du chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, mais a revu à la baisse sa prévision de croissance de l'EBITDA à 5-9% (contre une projection de 8-12% en janvier).
« Nous voyons la lumière au bout du tunnel », a tout de même souligné Dick Parsons. « Nous pensons qu'AOL va observer un tournant et (re)devenir un facteur clé de croissance pour la compagnie », a-t-il ajouté, espérant une reprise de la publicité en ligne au second semestre 2002.
