0
Le distributeur de musique en ligne Listen.com a conclu deux accords de licence avec BMG et EMI pour son service de musique en ligne Rhapsody.
Voici une année 2002 qui démarre en beauté pour Listen.com. La société qui a lancé début décembre Rhapsody, le premier service de distribution de musique payante sur la toile, vient d'obtenir la licence des catalogues musicaux de deux géants de l'industrie du disque, EMI et BMG.
Le service qui proposait seulement des catalogues de labels indépendants, apparaissait peu crédible face aux deux mastodontes Pressplay et MusicNet constitués par les « cinq majors » et alliés respectivement aux propriétaires des "standards" de la diffusion musicale (RealNetworks et Microsoft).
Il s'agit donc d'une avancée importante pour la distribution musicale payante sur la toile alors que les géants du disque avaient préféré, jusqu'à présent, lancer leur propre service payant et partir à la chasse de tous les sites jugés illégaux (comme Napster, ou plus récemment Kazaa). Mais c'était sans compter sur la surveillance exercée par les autorités anti-trust américaines qui mènent actuellement une enquête pour entente illicite.
« Tout le monde discute avec tout le monde à présent. Les majors ont réalisé qu'elles devaient accorder des licences plus facilement afin de ne pas s'exposer à des procédures antitrust », explique un analyste chez Jupiter Media Metrix.
Par ailleurs, les géants de l'industrie du disque se rendent également compte que les nouveaux services de musique payante doivent donner l'accès à la musique de toutes les maisons de disque pour créer un engouement similaire à celui généré jadis par Napster.
Voici une année 2002 qui démarre en beauté pour Listen.com. La société qui a lancé début décembre Rhapsody, le premier service de distribution de musique payante sur la toile, vient d'obtenir la licence des catalogues musicaux de deux géants de l'industrie du disque, EMI et BMG.
Le service qui proposait seulement des catalogues de labels indépendants, apparaissait peu crédible face aux deux mastodontes Pressplay et MusicNet constitués par les « cinq majors » et alliés respectivement aux propriétaires des "standards" de la diffusion musicale (RealNetworks et Microsoft).
Il s'agit donc d'une avancée importante pour la distribution musicale payante sur la toile alors que les géants du disque avaient préféré, jusqu'à présent, lancer leur propre service payant et partir à la chasse de tous les sites jugés illégaux (comme Napster, ou plus récemment Kazaa). Mais c'était sans compter sur la surveillance exercée par les autorités anti-trust américaines qui mènent actuellement une enquête pour entente illicite.
« Tout le monde discute avec tout le monde à présent. Les majors ont réalisé qu'elles devaient accorder des licences plus facilement afin de ne pas s'exposer à des procédures antitrust », explique un analyste chez Jupiter Media Metrix.
Par ailleurs, les géants de l'industrie du disque se rendent également compte que les nouveaux services de musique payante doivent donner l'accès à la musique de toutes les maisons de disque pour créer un engouement similaire à celui généré jadis par Napster.