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Un journal en ligne indien dénonce la corruption du gouvernement et provoque une crise politique au niveau national.
En Inde, le pouvoir de la presse en ligne grandi après qu'un site d'information, tehelka.com, ait révélé une affaire de corruption au sein de la classe politique indienne.
Tehelka.com diffusait mardi une vidéo où l'internaute pouvait voir de hauts fonctionnaires et officiers accepter des liasses de billets de deux journalistes se faisant passer pour des marchands d'armes. Ces scènes ont été filmées avec une caméra cachée.
A la suite de ces révélations, Bangaru LAXMAN, président du BJP (Bharatiya Janata Party), parti au pouvoir, a été démis de ses fonctions. Monsieur LAXMAN nie cependant avoir touché 100 000 roupies (2150 dollars) pour «favoriser un prétendu contrat militaire.» Quatre hauts responsables du Ministère de la Défense indien ont également été suspendus.
Jeudi, le Parlement indien était en pleine effervescence. Le gouvernement de coalition du Premier ministre, Atal BEHARI VAJPAYEE (BJP) a refusé de remettre en question le Ministre de la Défense George FERNANDES, malgré les critiques et les appels à la démission de la presse et de l'opposition.
La rédaction de tehelka n'est pas peu fière de ces «révélations». Après un an d'existence c'est le second scandale national que le site dénonce. En 2000, la rédation avait déjà révélé le trucage d'un match de cricket qui avait entraîné la suspension de deux joueurs pour une période indéterminée.
En Inde, la presse traditionnelle est moins critique à l'égard des institutions que la presse en ligne. D'après Bhaskara RAO, spécialiste de la presse et président du centre d'étude sur les médias : «Internet est devenu un organe de surveillance. Le réseau rappelle aux autres médias ce qu'ils avaient oublié.»
En Inde, le pouvoir de la presse en ligne grandi après qu'un site d'information, tehelka.com, ait révélé une affaire de corruption au sein de la classe politique indienne.
Tehelka.com diffusait mardi une vidéo où l'internaute pouvait voir de hauts fonctionnaires et officiers accepter des liasses de billets de deux journalistes se faisant passer pour des marchands d'armes. Ces scènes ont été filmées avec une caméra cachée.
A la suite de ces révélations, Bangaru LAXMAN, président du BJP (Bharatiya Janata Party), parti au pouvoir, a été démis de ses fonctions. Monsieur LAXMAN nie cependant avoir touché 100 000 roupies (2150 dollars) pour «favoriser un prétendu contrat militaire.» Quatre hauts responsables du Ministère de la Défense indien ont également été suspendus.
Jeudi, le Parlement indien était en pleine effervescence. Le gouvernement de coalition du Premier ministre, Atal BEHARI VAJPAYEE (BJP) a refusé de remettre en question le Ministre de la Défense George FERNANDES, malgré les critiques et les appels à la démission de la presse et de l'opposition.
La rédaction de tehelka n'est pas peu fière de ces «révélations». Après un an d'existence c'est le second scandale national que le site dénonce. En 2000, la rédation avait déjà révélé le trucage d'un match de cricket qui avait entraîné la suspension de deux joueurs pour une période indéterminée.
En Inde, la presse traditionnelle est moins critique à l'égard des institutions que la presse en ligne. D'après Bhaskara RAO, spécialiste de la presse et président du centre d'étude sur les médias : «Internet est devenu un organe de surveillance. Le réseau rappelle aux autres médias ce qu'ils avaient oublié.»