Firefox : la faille qui n'en était pas une ?

04 octobre 2006 à 19h04
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Beaucoup d'encre numérique a coulé cette semaine au sujet d'une nouvelle vulnérabilité dans le navigateur de la fondation Mozilla, Mozilla Firefox. La prétendue faille, démontrée publiquement lors de la conférence dédiée à la sécurité informatique Toorcon, n'en était finalement pas une. L'un des deux auteurs de cette mascarade a démenti publiquement la chose et présenté ses excuses à la presse, qui s'est largement fait écho de cette découverte, et à la fondation Mozilla dont les développeurs ont dû se cailler les sangs pour rien.

Lors de leur passage à la tribune de la Toorcon, Mischa Spiegelmock et Andrew Wbeelsoi ont entrepris de démontrer qu'il était possible de provoquer le crash de Firefox via une importante vulnérabilité en lui administrant des pans de code JavaScript. Ajoutant que cette faille était susceptible de permettre à un attaquant de prendre le contrôle de la machine à distance, les deux larrons sont allés jusqu'à prétendre qu'ils avaient réussi à mettre jour trente failles de sécurité dans Firefox qui n'avaient pas encore fait l'objet de recherches de la part de la fondation Mozilla.

Bien qu'ils aient publiquement fait « planter » Firefox, Mischa Spiegelmock et Andrew Wbeelsoi n'ont apporté aucune preuve matérielle justifiant leurs allégations. Et pour cause : réunis devant un aréopage de hackers et de spécialistes en sécurité, les deux plaisantins auraient tout simplement souhaité rire un peu aux dépens de la fondation Mozilla. Après quelques jours, Mischa Spiegelmock a finalement fini par s'adresser aux développeurs de Firefox, en expliquant qu'il s'agissait d'une plaisanterie. Bien qu'il soit effectivement possible de faire planter le navigateur à l'aide d'un code JavaScript en saturant la mémoire, rien ne permet d'affirmer que ce code puisse résulter dans une prise de contrôle à distance.

Les problèmes relatifs à la gestion du JavaScript sont déjà connus de la fondation Mozilla. Window Snyder, responsable de la sécurité, préfère toutefois parler de problème de fiabilité plutôt que de faille de sécurité dans la mesure où la possibilité d'une attaque par ce biais n'a pas encore été avérée. Elle précise que des recherches sont en cours.
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