Déjà intéressé un temps par la 4ème licence 3G, avant de se rétracter, le groupe égyptien Orascom Telecom envisage toujours de lancer une offre de téléphonie mobile en France. En s'adossant à un grand groupe local.
Son président, Naguib Sawiris, a en effet indiqué jeudi dans les colonnes de la Tribune être intéressé pour fusionner avec un acteur local. « J'exclus les gros opérateurs tels que AT&T, Vodafone, Telefonica, China Mobile, je serais trop dilué et les synergies seraient limitées. En revanche, avec des acteurs plus petits — il y en a six ou sept, dans les pays émergents mais aussi en Europe —, les synergies se chiffreraient en milliards de dollars avec l'ensemble de mes actifs télécoms », a-t-il indiqué à la Tribune.
Et si Bouygues Telecom fait partie de ces acteurs plus petits, le 3ème opérateur mobile français ne semble pas être une proie facile. Selon un porte parole de l'opérateur dont les propos sont rapportés par l'agence Dow Jones Newswires, « la cession de Bouygues Telecom n'est pas à l'ordre du jour ». A noter que ce n'est pas la première fois qu'Orascom se montre intéressé par le rachat de Bouygues Telecom. En septembre 2007 déjà le groupe égyptien lorgnait sur Bouygues Telecom. Sans succès.