Un écran polyvalent pour le grand public chez Eizo

20 juillet 2009 à 15h35
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Jusqu'à présent voué au marché professionnel, Eizo fait une première incursion dans le domaine grand public avec un écran inaugurant une toute nouvelle gamme. L'Eizo Foris FX2431 se destine effectivement non seulement à la photo mais aussi et surtout au jeu vidéo et au cinéma. Il présente pour ce faire un certain nombre de particularités qui le différencient nettement de ses prédécesseurs.

C'est effectivement le premier écran du fabricant nippon à disposer d'entrées HDMI, en l'occurrence au nombre de deux, et d'entrées analogiques, en plus d'habituelles entrées VGA et DVI. Seul le DisplayPort, concurrent du HDMI encore peu répandu, manque à l'appel. Il dispose en outre d'un concentrateur USB qu'on peut connecter à deux ordinateurs pour contrôler l'un ou l'autre depuis un même écran. Le mode picture-in-picture, permettant de visualiser une deuxième source en incrustation, est d'ailleurs de la partie.

Les afficionados de cinéma bénéficient en plus de puces de traitement spécifiques aux signaux vidéos (dont la conversion d'une source entrelacée en progressif) d'un mode 24p (48 Hz) pour profiter des films sans artefact. Une télécommande infrarouge ainsi qu'une paire d'enceintes d'appoint de 2 W chacune complètent ces fonctions.

Les joueurs ne sont pas en reste puisqu'on retrouve une dalle S-PVA affichant un temps de réponse de 6 ms de gris à gris, des optimisations pour réduire le temps de latence et un mode de mise à l'échelle spécifique aux jeux vidéo d'ancienne génération.

La dalle affiche une définition de 1920×1200 pixels, 96% de l'espace colorimétrique Adobe RGB cher aux professionnels de l'image, un taux de contraste de 2 000 pour 1 et une luminosité de 360 cd/m² à variation automatique en fonction de la luminosité ambiante.

L'Eizo Foris FX2431 est attendu en Europe le mois prochain au prix public d'environ 900 euros.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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