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Les deux, sans doute. Index Multimedia est le fruit du rachat de la société 123 Multimedia par son homologue japonais Index Corporation en 2004. L'année suivante, Patrick Abadie, président fondateur de 123 Multimedia a été remercié, et remplacé par Pierre Paperon. En 2006, Index Multimedia a fait l'acquisition de Wonderphone, éditeur de services interactifs pour mobiles basé à Boulogne-Billancourt, pour un montant supérieur à 60 millions d'euros.
La même année, Pierre Paperon a été débarqué et remplacé par Philip Plaisance, président de Wonderphone. En 2007, un premier plan social a été mis en oeuvre : la société a fermé ses activités à l'international et, en France, les effectifs sont passés de 330 à 180 collaborateurs. Quant à Philip Plaisance, il a été remplacé par Takuo Tanimoto l'an dernier.
Début février 2009, Index Multimedia a annoncé tabler sur une perte opérationnelle de 2 millions d'euros au 31 décembre 2008 et se lancer dans un nouveau plan. Six mois après la nomination de l'entrepreneur japonais Takuo Tanimoto au poste de président directeur général de la société, Index s'apprêterait à supprimer 75 postes pour un « motif économique ». Certains salariés s'estiment floués et affirment avoir « dénoncé depuis plusieurs mois la situation catastrophique et les choix stratégiques opérés plus que douteux. »
L'acquisition de Wonderphone a-t-elle plombé les comptes d'Index Multimedia ? Le marché de la sonnerie et d'autres services de personnalisation des mobiles, à 2 ou 3 euros l'unité téléchargée, a-t-il de l'avenir à l'heure des smartphones, de l'iPhone au Blackberry ? D'après JupiterResearch, le marché européen des sonneries mobiles décline. En valeur, il devrait atteindre 910 millions d'euros en 2011, contre 917 millions d'euros en 2007.
