Le 11 août 2007, Google ajouta la suite bureautique StarOffice à la liste des téléchargements gratuits proposés dans le Google Pack. Cette nouvelle fut officialisée par l'éditeur Sun Microsystems deux jours plus tard dans un communiqué de presse:
« Google Packs offre aux utilisateurs un moyen facile et sécurisé pour télécharger tous les logiciels essentiels en quelques minutes. Avec Sun StarOffice les utilisateurs de Google Pack auront un accès libre à des applications bureautiques professionnelles. A partir d'aujourd'hui, les internautes peuvent installer StarOffice directement via Google Pack..
Si aucune date d'échéance de distribution ne fut spécifiée par les deux parties, il semblerait que le géant de Mountain View ait décidé de retirer cette suite d'applications de ses serveurs car StarOffice n'est plus disponible au téléchargement.
C'est en juin 2000, que l'éditeur Sun Microsystems rendit public le code source de sa suite bureautique StarOffice auprès de la communauté open source. Puisqu'OpenOffice.org est libre et gratuit, on peut se demander pourquoi Google n'a pas décidé d'intégrer cette version au sein de Google Pack. De son côté, Sun MicroSystems conserve toujours un modèle économique autour de StarOffice, lequel est proposé à 69,95 euros sur le site officiel de la société. Parmi les éléments embarqués dans StarOffice, notons la présence d'un service de support technique 24/7, des outils de migration internes réservés à StarOffice ou encore des services professionnels pour déployer cette suite en entreprises.
On aurait pensé que Google préparerait des outils de communication entre StarOffice et Google Documents telles que des fonctionnalités de sauvegarde depuis StarOffice vers le service en ligne ou de synchronisation de fichiers. Peut-être aussi la firme de Mountain View envisage-t-elle de distribuer la suite OpenOffice.org 3.0 sortie le 13 octobre dernier. Cependant, dans cette course vers le cloud computing, il se pourrait aussi que Google décide de sauter les étapes intermédiaires pour encourager ses utilisateurs à abandonner le modèle logiciel.