Dix-huit mois après la sortie du KWGR614, Netgear s'apprête à renouveler l'expérience du firmware « ouvert » avec le WGR614L, un modèle 802.11g (54 Mbps), que le fabricant américain espère sans doute voir s'imposer comme une nouvelle référence dans les milieux open source, aux côtés du fameux WRT54G de Linksys. L'utilisateur aura donc la possibilité d'intégrer à ce routeur le firmware de son choix, parmi tous ceux mis à disposition par la communauté, ainsi que de charger certaines applications bien spécifiques, dans le but d'adapter les fonctionnalités du WGR614L à ses besoins réels.
Sur le plan technique, le WGR614L embarque un processeur MIPS 32 bits cadencé à 240 MHz, accompagné de 4 Mo de mémoire Flash et de 16 Mo de mémoire vive. Une puce Broadcom 5354 se charge de la gestion du réseau, une antenne externe de 2 dBi assurant l'essentiel des transmission sans fil. Cette dernière est épaulée par une seconde antenne, interne cette fois-ci.
Equipé de quatre ports Ethernet 10/100 Mbps, le WGR614L offre les principales fonctionnalités que l'on attend d'un routeur sans fil, de l'attribution automatique d'adresses IP (DHCP) au routage statique et dynamique, en passant par la prise en charge des protocoles IPSec ou L2TP, ou un système de pare-feu par inspection de paquets. Du côté du sans fil, les protocoles WEP, WPA, WPA2-PSK et WPS sont logiquement pris en charge.
Netgear se félicite du soutien de la communauté du site myopenrouter.com, qui propose déjà plusieurs firmwares alternatifs pour le WGR614L, à commencer par les initiatives Tomato ou DD-WRT, qui permettent, entre autres choses, une gestion en temps réel de la bande passante du réseau local et des échanges vers l'extérieur. Le WGR614L devrait faire son entrée sur le marché français dans les jours à venir, à un prix inférieur à 50 euros.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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