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Le tout sans obliger ses chauffeurs à passer à l’électrique…
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Lyft pledges that every vehicle on its platform will be electric by 2030
En quelques mots :
- 100% électrique. Lyft, grand rival d’Uber aux États-Unis, a affirmé mercredi que tous les véhicules présents sur sa plateforme seraient électriques d’ici 2030. Si l’on ignore quelle est actuellement la part de véhicules électriques présents sur la plateforme Lyft, ces derniers comptent pour environ 2 % du marché automobile aux États-Unis. L’entreprise va donc avoir d’importants efforts à fournir pour accomplir cet objectif.
- Lyft s’appuie sur le volontariat. D’autant plus qu’elle ne compte pas contraindre ses chauffeurs à utiliser des voitures électriques, mais simplement les inciter à le faire. L’entreprise n'envisage pas non plus fournir d’incitations financières directes aux chauffeurs. En revanche, elle leur fournira une assistance pour toucher les aider auxquelles ils ont le droit et militera en compagnie de plusieurs associations environnementales pour promouvoir l’installation de bornes de recharge. Le choix d'un véhicule électrique peut représenter de sérieuses économies d'essence pour un chauffeur, et alors que la technologie devient plus efficace et moins coûteuse, Lyft mise sur le fait que nombre d'entre eux seront prêts à sauter le pas.
- Sous la pression des autorités. Pour être très ambitieux, l’objectif ne sort pas de nulle part. Lyft s’efforce depuis déjà quelque temps d’électrifier sa flotte. En novembre 2019, l’entreprise a ainsi déployé 200 véhicules électriques à Denver, dans le Colorado, que ses chauffeurs ont la possibilité de louer. Lyft avait alors déjà précisé qu’il s’agissait d’une étape visant à rendre sa flotte 100 % électrique. Depuis juin 2019, Lyft permet également à ses chauffeurs de Portland, dans l’Oregon, de recharger gratuitement leurs véhicules. Mais Lyft agit aussi sous la pression des autorités : la Californie prévoit ainsi de contraindre Uber et Lyft à employer davantage de véhicules électriques afin de réduire leurs émissions carbone.
Guillaume Renouard est journaliste. Basé à San Francisco (Californie), il est spécialisé dans l’économie, l’innovation et les nouvelles technologies. Il a suivi des formations en management (Grenoble Ecole de Management), en journalisme (Science Po Grenoble), et en philosophie (Université Pierre-Mendès-France Grenoble-II).
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